Une semaine après les Solidays, c’est à Belfort, sur le terrain des Eurockéennes que la team Désinvolt est allée planter sa tente.
Deux petits jours seulement, obligations professionnelles obligent, mais deux jours de folie. Le temps de croiser, pour n’en citer que quelques uns, Les Wampas, Ghinzu, Prodigy, Olivia Ruiz, Peter Doherty ou Kenny West.
Compte-rendu d’un week-end très rock.
Vendredi 3 juillet
Le temps de planter la tente et de rater la séance de dédicace des Ghinzu, il n’est pas loin de 18h lorsque l’on entre enfin aux Eurock’. Un petit tour par la scène de la plage pour y écouter le Chapelier fou, puis direction la grande scène et Les Wampas pour lancer les hostilités.
La foule se presse déjà, Didier Wampas est un homme attendu ! Il s’est mis sur son 31 pour nous. Pantalon rose moulant, et un débardeur arborant fièrement « sans complexe ». Ils reprennent quelques unes de leurs chansons les plus connues (Rimini, Manu Chao, etc). Le public est chaud, les gens dansent, s’agitent, hurlent. Il n’en faut pas plus aux Wampas pour faire le show. Guitare « Hello Kitty » à la main, premier bain de foule pour Didier qui entame la chanson suivante porté par ses fans, au milieu d’une foule en délire. Les seuls qui ne rient pas sont les agents de la sécurité, qui semblent avoir du mal à gérer le bonhomme. Le reste du concert sera du même accabit : porté par le public, ou à courir au milieu de la foule, les Wampas mettent l’ambiance. Un final sur Où sont les femmes, les filles sont invitées à rejoindre le groupe sur scène. Celle ci en devient étroite pour les musiciens, les gens dansent, se déshabillent, s’embrassent. Il est temps de se dire aurevoir, trop vite. Les Wampas sont décidement un groupe à voir au moins une fois dans une vie !
Toujours sur la grande scène, c’est Ghinzu qui fait son entrée. Le groupe qui avait déjà mis le feu aux Eurockéeenes l’année passée a maintenant des fans a qui il a manqué. Du rock, du bon comme on l’aime, les belges toujours aussi classes dans leurs costumes revisitent leurs classiques : Take it easy, Cold love, The dragster-wave, puis Do you read me illustré par le célèbre déhanché de John Stargasm. Le show est finalement interrompu par une coupure de courant au bout de 3/4 d’heure. Plus de son, plus de lumière, plus d’écran. Ils resteront sur scène, à 5 sur une batterie en espérant que les choses se rétablissent pour terminer en beauté le spectacle. Malheureusement le miracle ne se produit pas, et le public aura beau réclamer leur retour pendant plus d’une demi-heure, il est déjà temps de préparer la scène pour le groupe suivant…
Après cette énorme frustration, petit tour sur les autres scènes. Les Yeah yeah yeahs sont là, ainsi que les Hockey. C’est déjà la dernière chanson pour eux. Dommage, leur musique avait l’air bien sympathique.
Pause repas sur le rap de Seyfu avant de reprendre la balade. Cypress Hill, Elela Diane, The Kills et leur célèbre U.R.A. fever, puis les Naive new beaters. Vient le tour de The Prodigy, un des groupes les plus attendus de l’édition 2009. Un rock électrique, violent et énergique. Un peu trop même, difficile de se faire une place au milieu de la foule, déjà bien alcoolisée.
Profitons en alors pour découvrir les Danannanaykroyd sur une plage quasi déserte. C’est finalement la fatigue qui gagne en cette fin de journée qui fut plus que chargée. Retour au camping plus tôt que prévu, sans même voir The Ting Tings.
Samedi 4 juillet
La nuit fut courte sur le camping très festif des Eurockéennes. Dès 7h le soleil commence à taper et la température monte dans la tente.
Café, croissant, café, sieste, café, douche, café, sandwich, café.
Après avoir croisé Peter Doherty à la descente de son train (haha, la magie de Belfort), retour sur le terrain des Eurockéennes pour 18h. Direction le chapiteau où Peter Bjorn & John réveille (en douceur) le public, puis la plage pour découvrir The asteroids galaxi tour (déjà plus énergique).
Malgré tous les cafés, la fatigue est bien présente. Mangeons pour reprendre des forces.
C’est maintenant l’heure de The temper trap, un petit groupe australien. Jouant au même moment que Tricky, le public se compte presque sur les doigts d’une main. Un chanteur dont la voix sonne très années 80, une batterie, trois guitares, et un bassiste qui semble danser avec son instrument quand il en joue. Rapidement l’ambiance monte, les gens arrivent, et au bout d’une heure de concert, le public réclame même un rappel ! Le genre de moment qu’on ne voit que très rarement pour un groupe quasi inconnu au départ. Le groupe doit quand même partir, là est la limite des festivals, le temps est compté. Néanmoins, c’est touchant de les voir si ému par cet accueil. Un groupe à suivre !
Sur la grande scène, c’est Olivia Ruiz et ses septs musiciens qui s’activent. Présente aux Eurockéennes pour la 4ème année consécutive, elle vient à nouveau accompagnée (l’année dernière, Catherine Ringer, chanteuse des Rita Mitsouko, cette année, Mathias Malzieu, leader de Dionysos, et compagnon de la demoiselle). Dans sa belle robe aux couleurs espagnoles, elle danse avec le public pendant une heure et demi. Moi qui ait tendance à ne pas trop apprécier ses albums studios, bien trop « variété française », c’est sur un ton bien plus rock que je la découvre sur scène.
Pendant ce temps, c’est Peter Doherty qui s’est installé sous un chapiteau noir de monde. Le public est assez jeune, voire très jeune, et a attendu une bonne parti de l’après-midi pour avoir une place de choix. Le beau Pete fait son entrée sous les hurlements. Avec pour seul compagnon sa guitare acoustique, il va réussir à faire danser son public pendant une bonne heure. Reprennant les plus grands succès de son ancien groupe, The Libertines, comme Can’t stand me now, et quelques titres des Babyshambles. Il prendra aussi le temps de rendre hommage à Michael Jackson en reprennant Billie Jean. La dernière chanson se fera en duo avec Tricky, avant de quitter la scène en jetant à ses fans quasiment tout ce qu’il peut trouver.
Puis alors que la foule et les affiches « Gay fish » s’entassent vers la grande scène où Kanye West débute son concert, direction la plage pour terminer cette deuxième journée plus calmement, devant les Passion Pit. Un groupe assez jeune, qui a plus des airs de geeks que de rock star. Malheureusement, la sono doit être mal réglée, le son est assez désagréable. Retour au campement pour une nuit à nouveau bien méritée.
Aurevoir les Eurockéennes, et surtout, à l’année prochaine !
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Plus d’info sur les groupes, des photos, des vidéos : festival.eurockéennes.fr
3 commentaires
huhu, mais ce festival n’aurait rien été sans toi et ton savoir :p
Atala qui nous lit oO … Comme c’est … étrange =)
ahah » gayfish » heureusement que t’as eu l’explication à portée de bière 😉 j’avais oublié l’affiche!!