Eiffel est un groupe de rock formé en février 1998. A l’origine, il comprenait Romain Humeau, Damien Lefèvre, Nicolas Courret et Estelle Humeau.
Il est actuellement composé de 4 musiciens :
– Romain Humeau : chant, guitare – auteur/compositeur
– Estelle Humeau : basse, chœurs, claviers, flûte, mélodica, guitare
– Nicolas Bonnière : guitare
– Nicolas Courret : batterie, percussions, chœurs
Eiffel a subi différents changements et s’est modifié au fil des années; les anciens membres :
– Nicolas Courret : batterie, percussions, chœurs
– Xavier Bray : batterie, percussions
– Damien Lefèvre : basse, chœurs
– Emiliano Turi : batterie, percussions
– Hugo Ceschosz : basse, chœurs
– Christophe Gratien : batterie, percussions
Leur nom est tiré d’une chanson des Pixies Alec Eiffel de l’album Trompe Le Monde.
Eiffel poursuit Oobik & The Pucks; projet qui prit fin face aux divergences avec la maison de disques; Frédéric Vitani s’en va alors du groupe et Damien Lefèvre lui succède. Eiffel est dès lors formé. Ils se font connaitre en 1998; il jouent sans cesse à Bordeaux, leur ville d’origine, puis à Paris.
Leurs influences sont diverses : Pixies, Léo Ferré, Brel, Serge Gainsbourg, Sonic Youth, David Bowie, les Buzzcocks, Les Stooges, Deus, Boris Vian, Prévert…
Il est évidemment impossible d’oublier Noir Désir, parrain de la scène bordelaise. Tout comme eux ils nous livrent un rock passionné et insoumis.
1999 – L’affaire. Premier maxi CD, enregistré dans une cave de St Michel, à Paris. En parallère, Romain Humeau réalise aussi quelques arrangements pour 1, 2, 3 Soleils (Rachid Taha, Khaled et Faudel) et Helena Noguerra. Eiffel est encore totalement indépendant, ils tournent en France, entre les festivals et les bars, et vont jusqu’à passer au MCM Café. Ils sont alors remarqués par Bertrand Burgalat, qui leur permet de collaborer avec Michel Houellebecq. Ils participent à son album Présence humaine ainsi qu’à plusieurs concerts. Ils signent alors avec la maison de disque Labels, puis repartent en tournée aux cotés de Dionysos et Papas Fritas.
2000 – Abricotine & Quality Street. Second maxi CD, enregistré une nouvelle fois dans une cave. Il comporte le morceau Te revoir qui sera le premier succès du groupe.
2001 – Abricotine. Premier album du groupe, enregistré et paufiné pendant plus de six mois dans un vrai studio d’enregistrement. Un son acide, des textes surréalistes. On découvre aussi Je voudrais pas crever, un texte de Boris Vian mis en musique par le groupe. Le succès de l’album leur permet de réaliser une tournée de plus de 100 dates en France. Ils sont présent au Printemps de Bourge ainsi qu’à la fête de l’Humanité, et jouent dans des salles telles que l’Elysée Montmartre, le Trabendo ou la Boule Noire. Le temps d’une pause, Romain Humeau réalise les arrangements des cordes sur Des visages, des figures de Noir Désir. Il collabore également avec Dominique A sur l’album Auguri.
2002 – Le 1/4 d’heure des ahuris. A peine un an après leur premier album, Eiffel remet ça. Xavier Bray laisse là place à Nicolas Courret à la batterie. Le son est plus direct. L’ambiance est sombre. Il y a moins d’harmonie, beaucoup de guitares saturées. Le texte est mis en avant. Cet album parle beaucoup de la mort, de la perte des repères. Trois singles verront le jour : Au néant, Tu vois loin et T’as tout, tu profites de rien. Nouvelle tournée française, dont quelques dates partagées avec Nada Surf et un passage aux Eurockéeennes. Le groupe participe aussi à la compilation Avec Léo! en hommage à Léo Ferré, et offrent le titre Le conditionnel de variétés.
2004 – Les yeux fermés. Un double album live enregistré lors de la tournée précédente. Sur le second album, enregistré à la Maroquinerie, Eiffel se fait accompagner d’un quatuor à corde ainsi que de deux hautboistes. Un DVD du concert aux Eurockééenes est aussi mis en vente.
Le groupe a besoin de repos. Romain Humeau en profite pour signer son premier album solo. Damien Lefèvre va rejoindre Luke.
2006 – Ma part d’ombre. Nouveau maxi CD qui marque le retour du groupe après quelques années d’absence.
2007 – Tandoori. Troisième album, enregistré assez rapidement. La valse des départs continue. Hugo Ceschosz remplace Damien Lefèvre à la basse. Christophe Gratien remplace lui Emiliano Turi parti rejoindre Jeanne Cherhal dès l’enregistrement de Tandoori terminé. Une nouvelle fois, l’accent est mis sur les textes. Plus engagés, plus incisifs. Eiffel réclame des changements radicaux, que se soit en politique ou dans notre facon de vivre. Le son est plus sobre, mais toujours très rock. Le groupe enchaine avec une nouvelle tournée, qui se retrouve perturbée par des tensions avec leur maison de disque, Virgin Music, qui vient d’être rachetée par EMI : la nouvelle direction ayant viré les personnes travaillant sur la promo de l’album. Ce conflit marque la fin du contrat avec Virgin Music. Eiffel termine néanmoins sa tournée, puis retourne dans le silence après un concert mémorable à l’Olympia.
2008 – La collaboration avec Hugo Ceschosz et Christophe Gratien n’aura pas duré. Nicolas Courret, batteur original du groupe fait son retour. Estelle Humeau prend le poste de bassiste, et Nicolas Bonnière, ex-Dolly, fait son arrivée. Le 12 novembre est mis en téléchargement libre sur le site de Noir Désir deux chansons dont Le temps des cerises qui a été enregistrée en une nuit. Il s’agit d’une collaboration entre Romain Humeau (batterie), Estelle Humeau (basse), Serge Teyssot-Gay (guitare) et Bertrand Cantat (chant), du groupe Noir Désir. Joli cadeau ! «Le temps des cerises émane avant tout d’une profonde amitié. D’une même exaltation pour la musique aussi. L’instinct et l’urgence ont spontanément fait fleurir le court espace-temps, 24h à peine, dans lequel nous nous sommes transportés et avons capté ce morceau… en live, sur le vif et sans filet.» Romain Humeau. Suivra A tout moment la rue, premier extrait du futur album sur lequel on peut noter la présence de Bertrant Cantat (chœurs).
