Cela va faire un mois, un mois que les deux concerts de Mylène Farmer au stade de France sont passés.
Mylène c’est 8 albums studios, 4 albums live, 2 remixs, 1 best of en preque 25 ans. Elle n’a cessé de prendre de la place dans le top 50 des ventes en France.
Après, ses 13 shows à Bercy en 2006, elle se devait de refaire un tour en province. Oui, mais sans oublier Paris… Et elle a tapé fort. Car Mme non contente, d’occuper pendant près d’un mois Bercy la dernière fois… s’est donné pour objectif le Stade de France !
Peu d’annonce sur ce concert, peu d’information. Reste que les places du 12 septembre se sont arrachés en 1 heure… Et le 11 (date en renfort) pareil !
Jour J – Arrivée sur les lieux vers 15h/15h30… Et.. Bah pas si impressionnant que ça le Stade en fait vu de l’extérieur.
Je vadrouille alors en quête de la porte A, indiqué sur le billet… Déjà pas mal de monde, surtout en S et R. Arrivée à la porte A, moins de peuple, heureusement, moins de stress !
18 h, ouverture des portes. La ruée vers LA place commence. On cherche l’accès à la pelouse. Et… J’y suis. Ce stade, ce grand stade… Et la pelouse déjà bien remplie. Bon, mal placée je précise. Le concert doit débuter vers 20 h.. Le stade se remplit doucement maintenant, surtout dans les gradins.
Vers 20 h/20 h 30, la première partie arrive. Bien sur, ce n’est pas un groupe ou autre qui pourrait voler (ou se faire abattre par les spectateurs) mais une troupe de danse, Balé de Rua, franchement, pas habituée aux premières parties « sans chansons » mais là chapeau. Ça bouge bien, c’est entraînant et personne ne s’en plaint !
C’est le vide. On attend tous Mylène, oui mais, elle n’arrivera que lorsque les VIP seront installé.. On aperçoit Pascal Nègre (bon, je me demande ce que je fais ici…).
Et là, une intro, longue intro, très longue et les yeux de la chanteuse pendant bien ¼ h.
Mylène, apparaît enfin. Du haut d’un escalier, elle commence Paradis Inanimé, un morceau ni calme, ni endiablé, juste ce qu’il faut pour faire monter l’adrénaline.
Elle enchaîne ensuite avec l’âme stram gram, et oui il faut bien commencer à réchauffer le public par cette fraîche soirée de septembre !
Tout va assez vite, quelques mots et c’est le titre Je m’ennuie. Mylène parcourt la scène sans mal, on sent qu’elle veut faire profiter tout le monde.
Appelle mon numéro, fait ensuite son entrée. Rien d’exceptionnel, pas de chorégraphie.
Pour les « anciens » ceux qui ont été déçus par les deux derniers albums XXL qui vient donner une touche un petit peu « rock » au spectacle.
Le classique mais toujours aussi magnifique California suit, Mylène reprend en partie la chorégraphie même si en entière elle est bien mieux (Bercy 1995).
Les années 90 laissent place à l’un titre phare de Mylène, Pourvu qu’elles soient douces, légèrement réorchestré. Toujours aussi bon, l’envie de danser avec elle monte de plus en plus.
Puis, sur l’écran géant, on voit deux corps couverts d’or, qui se battent et s’enlacent, pour le titre Point de suture, je pense que pour les sceptiques du dernier album (dont je fais partie) les morceaux joués en live réconcilient un peu, avec M. Farmer.
C’est parti pour quelques chansons au piano (avec Yvan Cassar et quelques autres) où le temps des larmes, Nous souviendrons de nous, Rêver… mais aussi Laisse le vent emporter tout et pour finir cette séquence émotion Ainsi sois-je, ces titres sont joués au bout de l’avancée en forme d’étoile, enfin les possesseurs de billet pelouse « normal » peuvent la voir de plus près !
Mylène disparaît pour une courte durée, un instrumental d’Avant que l’ombre pour faire patienter.
Au retour, c’est le légendaire Libertine qui fait bouger la foule. Suivi de Sans contrefaçon et là… coupure… cela c’était déjà produit au stade de Genève… Mylène et ses danseurs, s’exécutent mais on n’entend pas la belle chanter. Et puis ça revient, une Mylène sans doute, qui doit se sentir bien seule dans ces moments, mais qui apprend à s’en amuser.
C’est l’Instant X, un autre incontournable de ses concerts.
Place un peu à l’avant dernier album avec Fuck Them All.
Nous avons le droit ensuite à Dégénération, mouais, pas trop mal, mais cela aurait été un peu mieux en intro, vu le peu de paroles qu’elle contient…
La fin du concert approche, C’est dans l’air, avec une choré comme on aime ! Des cotillons pour fêter tout ça tombent du ciel..
Une ou deux minutes, des gens commencent à partir, mais nooooon restez !
L’hymne farménien par excellence, Désenchanté clôture le spectacle, avec une petite coupure au passage, mais… génial, un fin de concert chaude et aucune envie de partir…
Voilà, c’est fini… On sort du stade, ce fameux stade.
Bilan de la soirée : après presque plus d’un an des réservations on est content d’y être ! Peu être restons-nous un peu sur notre faim, concert génial, beau, une Mylène présente, mais on n’y retrouve pas le spectaculaire d’un Mylènium Tour par exemple.
Seulement, on pourra dire plus tard « J’y étais ! » et ça c’est bon !
Un commentaire
[…] Je vais vous parler de l’album d’une artiste des plus connues, critiquées, encensées, tant par son succès que par les moyens mis en œuvre pour la promouvoir. Mylène Farmer : connue en 1984 avec Maman à tort, entre silence radio et clips sanguinolents, elle a, en septembre 2009, culminé au Stade de France. […]