S’il est une chose rare dans l’équipe des rédacteurs de Désinvolt, c’est bien que nous soyons tous d’accord sur la valeur d’un artiste. Pourtant, lorsque nous avons reçu l’album des Lovely Rita, c’est d’une même voix que nous avons salué cette nouvelle découverte. Dans ces conditions, il était difficile voire impossible de ne pas leur consacrer un article.
Vous vous dites «si les Beach Boys avaient essayé de faire un enfant avec Belle & Sebastian, ca n’aurait pas marché. Et bien si, cela a donné Lovely Rita.». C’est avec cette accroche que les Lovelies se définissent. Des références aux Beach Boys, Belle & Sebastian, et bien sûr aux Beatles, la barre est placée bien haut !
Pourtant, les cinq Lovelies n’ont pas froid aux yeux, et tiennent très bien le rang.
Mais avant tout, retour en 2004, année où s’est formé le groupe. Raf, Nico, Bruno et Clem enchainent les reprises des Fab Four. D’ailleurs, ils sont le plus jeune Beatles tribute-band français. Mais après une cinquantaine de concert, l’envie de prendre son envol se fait de plus en plus présente, et entre deux reprises des Rolling Stones, The Who, Chuck Berry, The Beach Boys ou The Kinks, ils composent leurs propres chansons. Si bien qu’en 2006 ils auto-produisent leur premier EP : Begin here! Cette première expérience est très bien accueillie par la presse, tout spécialement par Rock & Folk.
La suite est beaucoup plus mouvementée. Des membres d’origine, il ne reste que Raf. Il est rejoint par Yanis (guitare et chant), Dav (claviers et chant), Nico (basse) et Eddy (batterie). Ne reste alors qu’à remonter les manches et se plonger dans le travail pour accoucher en 2009 d’un second EP : Jesters on the beat.
- Prelude
- All I really need
- Six o’clock
- Where’s my Ray Davies
- Tit for tat
- Better days
- Candyfloss
Les 7 titres de cet EP vous renverront directement dans les meilleurs années des 60’s, de quoi vous donner envie de danser, même après une rude journée.
A découvrir et dévorer sans aucune modération !
Lovely Rita sera en concert gratuit, à l’OPA (Paris) le 18 décembre 2009.