Une main lourde qui tombe comme un poids mort sur les premiers accords de la guitare et soudain, le tonnerre se fait entendre.
Le ciel s’assombrit, l’atmosphère devient de plus en plus lourde, voir pesante, jusqu’au premier éclair, libérateur, mouvement répété et de plus en plus rapide de la batterie.
Une intro tout en progression pour démarrer cet album, Runnin’ Wild qui promet son lot de musique testostéronées et plus que viriles!
Accroche ta ceinture, c’est Airbourne qui conduit le bus et la course sera sauvage!
J’ai bien employé le mot « mort » tout à l’heure? Erreur de ma part, Airbourne est un groupe tout ce qu’il y a de plus vivant.
On remue ses cheveux (si on en a), on saute jusqu’au ciel, on casse des cannettes de bières sur sa tête… bref, c’est le rock qui parle à votre place!
Cela fait déjà quelques années (depuis 2001 exactement) que cette formation de hard rock écume les scènes de concerts, trainant avec elle son leitmotiv qu’elle lance dans un cri à se péter les cordes vocales: « Stand Up For Rock’N’Roll! »
Il faut dire qu’avec Airbourne, c’est un peu comme monter dans une machine à remonter le temps, on retrouve l’énergie et l’ambiance des meilleurs groupes de hard rock du début des 70’s comme Deep Purple, AC/DC, sauf qu’ici, tout se passe en 2007…
Impossible d’ailleurs de ne pas faire la comparaison avec son homologue australien AC/DC justement: même nationalité, style quasi-identique, riff ciselés, rythmique efficace et puissante… la voix du chanteur Joel O’Keeffe est hallucinante, rappellant celle de Brian Johnson… reste que les jeunes enragés de Airbourne paraissent tout jeunes et plus énervés que leurs aînés.
On ferme le poing, on tend le bras tout en levant bien droit l’auriculaire et l’index et c’est parti!
11 morceaux sans baisse de tension, l’album démarre très fort et garde la mesure pendant les 40 minutes de rage et de fureur que renferme ce disque. Son seul défaut, sa courte durée justement, qui vous aura quand même fait sauter et transpirer de la tête aux pieds jusqu’à pourrir le plafond du voisin qui habite en dessous chez vous!
Runnin’ Wild, Black Jack, What’s Eating You, Let’s Ride… l’album se déroule comme un longue course-poursuite à l’image de la pochette, qui ne prend fin qu’une fois la dernière piste terminée. Éprouvant!
Par ailleurs, le titre Too Much, Too Young, Too Fast, a été intégré au jeu Guitar Hero: World’s Tour l’année dernière. Un signe de reconnaissance envers le groupe? Pour les geeks, sûrement!
Site officiel
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Voir le clip Too Much, Too Young, Too Fast