Samedi 30 janvier, direction Chelles et sa petite salle des Cuizines d’environ 300 places pour aller voir Eiffel. Je suis super impatient de revoir le groupe, en effet, notre premier rendez-vous de l’année a été reporté suite au report de la date de Sannois.
La première partie est assurée par Nehr, un trio de trip rock du coin. La musique qu’ils jouent n’est pas ma tasse de thé mais la voix de la chanteuse est agréable à écouter et c’est passé assez vite. Après 45 minutes, c’est au tour des roadies de mettre en place le matos d’Eiffel et au groupe d’accorder leurs instruments.
Les lumières s’éteignent, le groupe arrive sur scène et les premières notes de Minouche résonnent dans la salle. C’est parti pour près de 2heures de folie. L’ambiance dans la salle et sur scène est très bonne, le groupe, et surtout Romain, est en grande forme. Nous avons droit à plusieurs reprises à un aperçu du grand sens de l’humour de Romain, le nom de la salle l’a beaucoup inspiré. La setlist est classique pas de nouveauté, pas de surprise, les mêmes titres dans le même ordre, cela sera le seul bémol de la soirée. Les nouveaux titres et les anciens s’enchaînent toujours aussi bien avec entre autre : Saoul, Ma part d’ombre, Tu vois loin, Je m’obstine, toujours aussi sublimes, Dispersés, énormes, Inverse Moi, et pour finir la première partie du concert, Sombre, avec le petit détail qui tue : Romain n’a toujours pas intégré que l’on était en 2010, et oui 2009 c’est fini.
Le premier rappel commence par Search and destroy reprise toujours aussi efficace des Stooges. Puis, Romain va se cacher derrière un ampli, comme à son habitude pour un Hype énorme, démentiel avec 2 minutes de pure folie de la part de Romain avant qu’il ne commence réellement la chanson avec les vraies paroles, en fait, plus ou moins. La suite est tout aussi grandiose. Le titre fini, le groupe salue le public un long moment avant de quitter la scène pour le deuxième rappel. Le groupe revient pour la dernière fois de la soirée pour nous interpréter Je voudrais pas crever. Il est 0h30, le groupe salue une dernière fois longuement le public avant de quitter définitivement la scène et de nous laisser avec des étoiles pleins les yeux et un joli sourire aux lèvres.
Dimanche 7 février, cette fois ci direction Rambouillet, date prévue initialement le 16 janvier et non prévue à mon agenda. Mais suite au report de la date, j’ai eu l’opportunité de récupérer une place.
Le concert est à l’heure du goûter. Il est 17h30 quand la première partie, Ahora, arrive sur scène. Ce n’est pas terrible, les 45 minutes que durent le set passent très lentement. Après une attente prolongée par des problèmes de retours sur scène, Eiffel arrive. C’est Minouche suivie par Le cœur Australie qui débutent le show. Mais contrairement à la semaine précédente, Romain communique beaucoup mais alors beaucoup moins avec le public, on a droit à une remarque sur l’heure du concert. Le groupe enchaîne les titres et c’est tout, il n’y a pas cette petite étincelle, ce petit supplément d’âme que Romain sait si bien insuffler à ses compos en live. La première partie du concert s’achève sur Sombre que Romain annonce comme le dernier titre. Romain n’a pas encore passé en 2010 mais on va pas lui en vouloir pour ce petit détail qui me fait marrer à chaque fois (et oui, il ne faut pas grand-chose pour m’amuser). Sombre se finit, le groupe quitte la scène pour un petit rappel.
Le groupe revient et là c’est le drame… Ce n’est pas avec Search and destroy ou encore Les yeux fermés que le groupe commence le rappel mais avec Je voudrais pas crever qui annonce la fin définitive du concert sans Les yeux fermés, sans Hype, sans rien. Les lumières se rallument au bout d’une petite heure et demie avec un Petit Nounours super déçu par ce concert d’Eiffel.
J’espère que le prochain concert d’Eiffel, pour moi à Sannois, sera comme celui de Chelles et pas de Rambouillet, avec quelques titres en plus que je n’ai pas encore entendus sur cette tournée comme 1 000 voix rauques (peut-être mon titre préféré sur le nouvel album), Les yeux fermés (elle est sur la setlist, autant la jouer), Douce adolescence (on peut toujours rêver, surtout que c’est vraiment un super moment en live), Te revoir
parce que :
Te revoir même s’il ne reste que les os
Il y a si longtemps que je me souviens plus
Si c’était toi, si c’était moi, si c’était lui.
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