C’est au hasard des Eurockéeenes que j’ai croisé le chemin de Hockey. Sur la scène de la Plage. Juste le temps d’entendre les 30 dernières secondes de Too Fake et de regretter de n’être arrivé plus tôt. Après ça, leur album Mind Chaos est devenu un de ceux que j’ai le plus écouté cet hiver, un petit rayon de soleil sur un Paris froid et pluvieux. Il était donc impossible pour moi de rater leur passage à Paris ce 4 mars.
Arrivé en retard, je suis un peu anxieux. N’écoutant jamais la radio et ne regardant pas la télé, je n’ai aucune idée de la reconnaissance du groupe par le grand public et crains donc de me retrouver dans une salle désertée. Mais à ma grande surprise, au moment de retirer mon invitation on m’apprend que le concert est complet ! D’ailleurs, malgré l’heure tardive il y a encore pas mal de gens qui entrent en même temps que moi. Dans la salle, la première partie est déjà terminée. Il difficile de se frayer un chemin et de se trouver une place. Ça me fait bien plaisir de voir autant de gens présents, et surtout de voir un public si hétérogène : des jeunes (et moins jeunes) de tous âges, de tous les styles… Les roadies sont en train de finir d’installer la scène, il ne devrait plus y en avoir plus longtemps.
Quelques instants après, le public se met à hurler, je peux donc deviner que le groupe se prépare à faire son entrée même si je ne les vois pas d’où je suis. Puis sous les cris et les applaudissements ils prennent place sur scène. L’intro de Work se fait entendre, les cris redoublent et ça se met à sauter dans tous les sens, ça promet d’être chaud !
Il est difficile de ne pas prêter attention au look des membres du groupe. Aux Eurock’ j’étais tellement loin que je ne les ai pas vraiment vu, mais là… jean slim, boots, t-shirt long qui ressemble plus à une robe qu’à un t-shirt. Généralement je jalouse la classe des types que je vois en concert, mais je dois bien avouer que pour une fois… j’me trouve plus sexy qu’eux 😀
Le concert continue avec Learn to lose et Wanna be black. Le public s’agite toujours autant. Puis vient le temps des nouveautés. Benjamin introduit cette inédite comme une chanson qui parle des voyages, du fait qu’il faut vivre et voir du pays avant de se poser et se marier, l’ambiance se calme un peu dans la salle. 3AM spannish, Four holy photo, puis c’est au tour d’une seconde inédite dont je n’ai pas compris le titre. Curse the city et Song away, le public se réveille un peu mais ça ne va pas durer vu que le groupe termine le set avec deux chansons plus calmes : Preacher et Everyone the same age.
Nous n’aurons pas à réclamer un rappel bien longtemps, moins de deux minutes après le groupe fait un retour sur scène. Pas de suspense, mais de toute façon comment Hockey pourrait-il faire un concert sans jouer Too fake, leur single le plus connu ? C’est d’ailleurs avec cette chanson qu’ils débutent leur rappel. Dans la fosse c’est l’hystérie. Le poing levé, ça saute, ça chante et ça se bouscule. Put the game down, ma préférée, pour achever le show. Ça s’agite toujours autant, ça va même jusqu’à tripoter le chanteur et s’accrocher à lui pour le faire tomber dans la fosse. Mais ces petits jeunes excités ne sont pas assez costaud pour faire slammer Benjamin qui tombe à pic.
Au final, le concert aura duré à peine une heure, mais le groupe a joué l’intégralité de leur premier, et pour l’instant unique, album avec en prime deux nouvelles chansons. Difficile de faire plus. Ma seule déception est qu’ils n’ont quasiment pas fait participer le public. Pourtant au vu de l’ambiance il y a fort à croire qu’ils auraient été plus que contents de pouvoir reprendre un refrain ou être incité un peu plus à taper dans leurs mains pour faire du bruit.
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Photos : Hockey en concert à Koko, le 24 février 2010, par Victor Frankowski