On ne présente plus Izia, la petite dernière de la famille Higelin tout juste auréolée de deux récompenses aux Victoires de la Musique. D’Izia, je ne connaissais pas grand-chose, j’avais écouté les singles et un live de la miss mais j’en avais beaucoup entendu parler par des personnes qui l’avaient vu en live et qui avaient été impressionnées par la jeune fille.
Dans le cadre de la 15ème édition du festival le Blues autour du Zinc, Izia était à l’Ouvre Boite à Beauvais le vendredi 19 mars 2010. Des quatre groupes à l’affiche ce soir là, je n’ai vu que Izia. Quand nous arrivons sur place Eric Sardinas joue déjà dans une petite salle. Celle-ci est déjà pleine à craquer, nous descendons donc dans la salle principale. Là, le pote qui m’accompagne se renseigne sur les horaires de passage des autres groupes et nous apprenons que Guts Pie Earshot ne joue pas ce soir là et que d’Izia passe en première sur la scène principale suivi par Heavy Trash, très bonne nouvelle pour nous…
21h passé, ça commence à s’agiter sur scène, les roadies viennent vérifier une dernière fois que tout est en place. Les lumières s’éteignent et Izia arrive seule sur scène avec sa guitare. Elle fait résonner les premières notes et les premières paroles de Life is Going Down et déjà la magie opère, j’ai la tête qui se trémousse et les pieds qui me démangent. Elle est rejoint par le reste du groupe et c’est parti pour une grosse heure de pur bonheur. Au bout de deux titres, Izia nous annonce qu’aujourd’hui elle n’a plus de voix et qu’il faudra l’aider pour la suite du concert. Chose que fait le public, ce qui m’a très agréablement surpris, je trouve d’ordinaire le public picard « mou du genou », en même temps il est poussé par une Izia déchaînée. Black In Town commence et c’est le public qui prend la place d’Izia pour le petit cri qui débute la chanson. Izia s’amuse beaucoup avec le public et ses musiciens. A un moment, elle s’approche d’une manière très féline de son guitariste et commence un petit « je t’aime moi non plus » entre les deux très sensuel : et que je me frotte sur toi, et que je te fais les yeux doux, et que je te ramène à moi grâce au jack de la guitare…
La suite du concert est tout aussi énorme. La voix de la miss va un peu mieux et elle arrive à faire bouger et crier le public avec une telle facilité, c’est impressionnant. Elle arrive même à me faire lever les bras bien haut et claquer des mains sur Let Me Alone, chose qui ne m’était pas arrivé en concert depuis un moment. Le final de la chanson est énorme avec entre autre Izia qui nous fait une petite démonstration de percussion sur la batterie. Après un petit rappel le show se finit sur Don’t You Know que la miss commence à chanter sans micro et seule avec son guitariste. J’ai bien aimé ce petit « geste » sachant que la miss avait des problèmes de voix, par contre j’ai moins aimé les *bip* accrochés au bar au fond de la salle plus occupés à raconter leur vie qu’à apprécier la performance d’Izia…
Les lumières se rallument, nous quittons la salle le sourire aux lèvres, Izia m’a vraiment bluffé. C’est une vraie boule d’énergie et elle se donne vraiment à fond sur scène. J’ai passé une super soirée, maintenant je comprend pourquoi on m’avait chaudement recommandé d’aller la voir en live. Je ne manquerais pas d’aller la revoir en live hors festival, une heure de live c’est très court surtout quand c’est si bon sur scène…
Set list :
Life Is Going Down
Lola
The Train
Back In Town
Hey Bitch
The Light
Disco Ball
Let Me Alone
Don’t You Know
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