Black Box Revelation fait partie de mes coups de cœur de l’année passée. J’ai en effet découvert le groupe en première partie d’Eiffel à la Flèche D’or en décembre 2009, et je suis tombé sous le charme de ce duo qui sait faire chanter les guitares électriques, juste comme je l’aime.
Ce 14 avril, au point FMR, la tête d’affiche c’est eux. Et il y a du monde qui a fait le déplacement pour les voir !
La première partie est assurée par General Fiasco. Trois jeunes irlandais qui font leurs premiers pas en France. Le jean slim et la mèche, les rockeurs de mon enfance sont définitivement bien loin, mais ne laissons pas parler mes vieux préjugés. Leur rock est un peu trop adolescent à mon goût, ce n’est pas ce que j’écouterais en boucle chez moi, mais ça reste efficace. Des riffs énergiques, des solos de guitares qui font bouger la tête. La scène semble trop étroite pour eux. Faut dire que la batterie de Dries prend bien la moitié de l’espace disponible, et qu’ils doivent donc se partager à trois (seconde batterie comprise) le reste de la place. Le public semble lui aussi conquis, si bien que quelques déçus font connaitre leur mécontentement quand ils annoncent l’heure de la dernière chanson.
Le temps de changer la scène, il est facilement 21h30 quand Jen et Dries montent timidement sur scène. La salle est maintenant noire de monde, et alors qu’ils prennent le temps d’ajuster leurs instruments, le public bien en forme commence à hurler leur nom.
Durant une bonne heure, les deux compères revisitent leur répertoire. C’est toujours un réel plaisir que de voir Dries derrière sa batterie. La bouche ouverte, la tête qui s’agite au rythme de ses mains. Il semble tellement heureux et comblé, là enfermé dans son monde, que je me retrouve à l’observer, le sourire béat. Quand à Jen, ses doigts s’agitent sur le manche de sa guitare. Pour envoyer du lourd, il envoie. De temps en temps, il avance fièrement vers le devant de la scène, comme pour réclamer au public de faire monter le son.
Dans le public justement, c’est l’explosion. Les bras en l’air, les gens sautent et s’agitent. Pogo et slam sont au rendez-vous. Chaque morceau semble durer de plus en plus. Jen et Dries font durer chaque final à coup de riff bien électrique. Une chose est sûre, ils ont l’air de prendre leur pied au moins autant que nous.
Un rappel plus loin, il est temps de se dire au revoir. Pourtant, des concerts avec une telle ambiance, on aimerait qu’ils ne terminent jamais. Une chose est sûre, pour leur prochain passage dans la capitale française, je serais au rendez-vous !
Photos © ?DPC