Voilà des mois que je n’avais plus mis les pieds dans une salle de concert. Quatre mois exactement. Si ça peut paraître court pour la plupart des gens, ça représente une éternité dans mon quotidien de parisien. Un vrai record depuis que je me suis installé dans la capitale. La raison essentielle étant qu’à force d’arpenter les salles juste pour remplir une soirée laissée libre, on finit par en perdre le plaisir. Il devenait difficile pour moi de me rappeler la dernière où j’avais vraiment été impatient avant un concert. Et j’avais envie de retrouver ça. J’ai donc dis stop.
Puis Élie est passé par là. Caméra au poing, comme toujours, et dans ses bagages : deux vidéos de My Little Cheap Dictaphone. À peine avais-je appuyé sur lecture, je tombais sous le charme de la musique de ces quelques belges. Le coup de foudre, le vrai.
Ni une, ni deux, me voilà sur Google afin d’en apprendre plus sur eux, et surtout, d’essayer de comprendre comment j’ai pu ne jamais entendre parler d’eux avant ça. Tout d’abord, il se trouve que leurs albums précédents sont sortis uniquement en Belgique. Seul le petit dernier, The Tragic Tale of a Genius, a franchi la frontière. Ensuite, il s’avère que le leader du groupe n’est autre que Redboy (ndlr, membre de Hollywood Porn Stars) ! Je me disais bien que ce n’était pas possible que tous ces belges soient aussi bon en rock. Il faut bien que de temps en temps on s’embrouille, et qu’on parle en réalité des même belges !
Et pour une fois, la chance était avec moi : My Little Cheap Dictaphone devait passer au Café de la Danse, quelques jours plus tard, afin de présenter The Tragic Tale of a Genius au public français ! L’impatience et l’excitation qui m’avaient tant manquées étaient enfin de retour !
Il arrive quelques fois, qu’à trop attendre quelque chose on soit déçu de la réalité de cette chose. Mais My Little Cheap Dictaphone n’a fait que confirmer ma première impression. Sur scène, on retrouve la puissance que peut dégager Hollywood Porn Stars ou Ghinzu, si bien qu’à plusieurs reprises, j’ai été contraint de poser mon appareil photo afin de profiter du spectacle.
Définitivement un sans faute pour My Little Cheap Dictaphone, voilà un groupe que je ne vais pas lacher de si tôt, et dont on a pas fini d’entendre parler !
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