Immersion dans la tête d’un fan heureux de se rendre au concert d’un de ses groupes références.
Plongée dans les émotions/les réflexions de Jean Baptiste…
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Nous voilà en route pour le live de KORN en cette soirée du 05 juin 2011 à la Rockhal d’Esch sur Alzette. Sur l’autoroute A 31, déserte pour l’occasion, la pluie est battante, le ventilo anti-buée tourne à plein régime et les passagers échangent sur le concert à venir (craintes et espoirs)…
« Highway to hell »? se demande-t-on, KORN ayant pris l’habitude d’enflammer les salles, énergie et rage entremêlées.
Le show nous le confirmera, KORN est toujours un groupe de scène qui n’est pas près de lâcher son titre auprès de la nouvelle scène « néo-metal » : qu’on se le dise !
Ils commencent par un blind très en colère et vont dérouler une bonne partie de leurs succès tels que here to stay, freak on a leash, got the life, alone I break ou falling away from me tous maîtrisés, musclés et groovy à la fois. On estime alors notre chance de participer à la fête donnée par J. Davis & co car la tournée européenne 2011 pour le korn III: remember who you are ne passe pas par la France, (rancuniers les hommes de Bakersfield ? cf. les problèmes juridiques rencontrés par KORN sur le festival Hellfest il y a 4 ans suite à l’annulation due aux intempéries.). Toujours est-il que le groupe avance dans la bonne direction et interpelle la foule d’un « LU-XEM-BOURG are you here ? » plein d’enthousiasme.
Le nôtre est palpable lorsque le son de la cornemuse si cher aux origines écossaises du chanteur se fait entendre sur shoots and ladders. Plus loin, le combo s’essaie au « dubstep » sur le morceau get up en collaboration avec DJ SKRILLEX démontrant que KORN est toujours en phase avec les nouvelles sonorités de son époque. Il le prouvait déjà en 1997, lorsque le révolutionnaire Follow the leader sortait en conjuguant rap, electro et hard rock au présent.
On parie donc sur cette direction « dubstep » pour leur nouvelle création qui devrait suivre en 2012.
Les titres du dernier album sont joués fort et avec conviction, pop a pill ou oildale (leave me alone) fracassent, on en redemande!
Le rappel tient toutes ses promesses, un medley bluffant entrechoque twisted transistor, make me bad, did my time et clown.
Massif!
« thx you for this beautiful night ! » clame J. Davis. Merci à VOUS messieurs, see you soon in Luxembourg !
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Je ne peux que confirmer tous les dires de Jean Baptiste, KORN tabasse et se dépense sans compter.
Photos © Boris Untereiner