L’arrivée à Dour fût pluvieuse. Ma motivation diminuait à longueur de kilomètres jusqu’à la frontière, mais en pensant à Boys Noize, Cypress Hill, The Qemists, Vitalic et autres concerts qui m’attendaient, le rayon de soleil se ravivait dans ma tête. Trêves de plaisanterie, je ne vais pas vous écrire un roman fleur bleue, mais un report bien boueux !
Après récupération de mon bracelet, installation du camping où une bonne tripotée d’amis a déjà pris place sous une belle tonnelle neuve !
Il est 19h et le temps sonne orage pour nous avertir qu’il faut prendre le chemin long et périlleux vers le site.
La sécurité passée, on découvre une grande allée où sont installés tous les stands de merchandising, mais également un bar à chicha pour les plus hippies et un stand de tatouage pour les plus hard core. Nous partons à la conquête des concerts, invités sous sept chapiteaux roses.
Comment ne pas commencer un bon week end de festival autrement que par un bon concert électro pour se mettre dans l’ambiance ? Les Gold Panda donnent la cadence des 4 jours qui attendent mes oreilles.
A 21h, j’ai rendez-vous au point presse pour l’interview de Vismets, que vous retrouverez ici (dans peu de temps !). Le temps de boire une Jupiler avec une amie bossant à Dour pour l’occasion, et c’est reparti pour les concerts.
Je me poste devant le concert de Foals. Il parait que Foals était un groupe culte, tout ça, tout ça ! Pour être un peu critique (même si je dis rarement du négatif sur les artistes), Foals en concert, ce n’est pas ma tasse de thé ! J’ai trouvé ça un peu brouillon, autant au niveau de la voix que de la musique…
J’ai l’impression que tout les festivaliers se ramènent en émeute devant la grande scène « The Last Arena ». Les américains des Cypress Hill débarquent… Il fallait s’en douter ! Je les avais déjà vu à Rock en Seine l’été précédent. En Belgique, le public est complètement déjanté ! Il faut dire que les petits parisiens du Rock en Seine ne savent pas vraiment ce qu’est l’ambiance festival… J’aperçois à peine la scène, et je me sens balancée par la foule qui m’entoure. Malgré ça, je pense que c’était un show égal à celui de Rock en Seine, car Cypress Hill représente quand même le « must » du hip hop américain !
Laurent Garnier à Dour signifie 5 heures de concert ! Rien que ça ! Le DJ avait décidé de mettre la barre très haute pour cette édition 2011. Il m’était déjà arrivé de récupérer un flyer « Laurent Garnier dans telle ou telle boite ». Étant donné que le mot « boite », « club » ou autres synonymes désignant ce genre de lieux nocturnes me rebutent pour aller voir de bons DJs, mon abstention a toujours été présente. C’est avec un bon entrain que je me rend au début du concert de Laurent et que je pris… mon pied !
Pas le temps de rigoler devant Laurent, c’est l’heure de Boys Noize, soit un des concerts que je ne voulais pas manquer lors de ce week end ! Boys Noize, c’est un branleur (je dis ça car il ne fait pas plus vieux que moi, et que je suis encore une branleuse, il paraît…) aux platines. Je commence le concert au fond du public n’apercevant que lumière mais me prenant déjà tous les ronronnements de basses dans le ventre.
Je réussis à me glisser dans la foule telle une groupie souhaitant atteindre sa proie et finis ma course au 2ème rang, ce n’est pas négligeable !
Une de mes grandes découvertes de ce festival est Djedjotronic, qui permit à la soirée de se finir plus qu’en beauté !
Retour au campement, prête à faire un tour de camping survolté, finalement non… nous nous endormons tous épuisés dans notre tente…
En savoir plus sur les groupes…
Gold Panda / Vismets / Foals / Cypress Hill / Laurent Garnier / Boys Noize / Djedjotronic