Très souvent, lorsque nous couvrons des concerts, nous vous parlons des premières parties, sympathiques en général, mais que sur lesquelles nous passons rapidement, excités par l’artiste pour lequel on se déplace. Aujourd’hui, j’ai envie d’inverser les choses. Non pas que le concert de Julien Doré manquait d’intérêt, je pourrais vous dire que c’était juste énorme, que c’est un vrai showman, qu’il court autour de la salle, qu’il rend jalouse la moitié de la salle, féminine en majorité, lorsqu’il invite une petite fille à venir l’accompagner sur scène pour une danse, ou encore éblouissant lorsqu’il met une couronne de fleurs dans ses cheveux ; que musicalement il y avait longtemps que je n’avais pas entendu quelque chose d’aussi abouti… Mais je vais plutôt vous parler de la première partie, Radiosofa, qui m’a scotché. Comment je peux affirmer cela ? C’est la première fois, pendant une première partie, qu’à la place de shooter, prendre mes repères pour les photos de l’artiste suivant, faire mes mesures de lumière,… j’ai simplement eu envie d’enlever mes bouchons d’oreille et d’écouter le groupe. En effet, lorsqu’on photographie, on se concentre sur l’image, les spots, les musiciens mais du coup on en oublie la musique. En ce 27 octobre, les Radiosofa, m’ont eux, rappelé à elle, et mon dieu que cela fait du bien de retrouver du bon rock français.
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