Et oui… Je ne suis pas qu’adepte des mélodies pop-rock à tendances déprimantes. J’ai aussi une affection particulière pour le métal dit « symphonique », en gros, du métal en général un peu plus doux et « accessible ».
Ce dimanche 6 novembre se déroulait le concert de Within Temptation au Zénith de Paris. Je vais un peu vers l’inconnu, comment sont les fans de ce genre de musique ? Comment sont les within temptationiens ?
Après une attente d’environ deux heures dans un vent parisien glacial, la salle ouvre ses portes. Allez direction les gradins, (je me fais vieille pfff) premier rang face à la scène, je pense pouvoir voir quelque chose ! La salle affichant complet se remplit doucement. Au passage, veuillez m’excuser pour mes piètres photos, mais je crois que même avec l’appareil le plus facilement utilisable du monde je n’y arriverais jamais…
Aux alentours de 19h30-20h la première partie rentre en scène, Anneke, je ne connaissais pas, c’est plutôt du bon rock avec une fille à voix, rien d’exceptionnel mais c’est un son assez accrocheur et à peu près dans le même style que Within Temptation. Par contre, je trouve le public assez froid avec la miss, mis à part les premiers rangs en fosse ça n’applaudit pas assez à mon goût, ne serait-ce que par respect…
Place maintenant aux dernières minutes d’attentes avant l’arrivée des Within Temptation, ça fourmille de partout, nota bene que Robert Westerholt (soit Monsieur Within) se faufile dans la fosse, passe l’escalier qui longe les gradins où je suis placée pour aller à la régie sons et lumières et que quasiment personne ne le remarque !
Le dernier album des Within Temptation intitulé The Unforgiving a été promu par un mini-film Mother Maiden. C’est dans sa version courte que le concert débute. Alors, bon, forcément dès l’intro moi et quelques autres voisins des gradins nous nous levons joyeusement, quand un petit groupe de rabats joie nous crie « asseyez vous ! », bref la soirée s’annonce cool quoi…
Sharon apparait sur l’estrade qui surplombe la scène.
Ça bouge pas mal en fosse, la chanteuse apparaît souriante et motivée pour réveiller les troupes avec Shot in the Dark, la suite s’enchaine assez vite avec In the Middle of the Night, j’ai quand même l’impression que les gens font la sieste… Mais Faster réussit enfin à sortir la plupart des gens de leur torpeur. Le magnifique Fire and ice pose une touche de douceur mais Ice Queen remet vite le feu aux poudres, en effet, Within Temptation sans Ice Queen c’est un peu comme Indo sans L’aventurier, si la chanson n’est pas présente c’est un concert raté ! Et pour mon premier concert du groupe, je suis ravie de l’entendre et de voir qu’ils ont l’air de la jouer avec plaisir et non comme si c’était une triste habitude.
Ils enchainent avec Angels, agrémentée du vidéo-clip de cette dernière. Le live joue aussi beaucoup sur les projections vidéos, c’est ainsi que même en étant une quiche en anglais on assimile facilement le texte de Lost. Hand of sorrow continue, je suis quand même rassurée, les gens sont plus réveillés qu’au début ! Et puis l’obligé Mother Earth marque la fin du set. Un tout petit rappel et puis s’en vont avec Stairway to the Skies. Le groupe salue, le photographe les prend sur la scène avec le public en fond, style « en famille ».
Dans l’ensemble, je suis contente de la prestation offerte ce dimanche, le groupe a l’air d’être en parfaite cohésion et n’a pas l’air de se prendre la tête plus que ça. Peut être petit bémol pour une set- list un peu courte ? Ah, aussi petit bémol pour un public qui s’est réveillé mais encore trop resté assis et surtout passif. C’est certain que je retournerai les voir mais bonjour la fosse 😉
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