Rencontre avec les branleurs de Beataucue, dans les loges du Chabada, entre deux olives et une canette de bière…
Est-ce que vous pouvez vous présenter ?
Médéric : Je m’appelle Médéric, j’ai 20 ans et je viens de Caen (rires). Bah c’est ça de se présenter non ? Quand tu es dans la classe et que tu dois te présenter, tu dis ça !
Alexis : Je m’appelle Alexis, j’ai 21 ans (rires), et je viens de Caen aussi.
Est-ce que vous pouvez nous présenter Beataucue ?
Médéric : Bah.. C’est nous deux, et on fait de la musique depuis 2 ans… et on est signé sur Kitsuné… et on est DJs, c’est important !
Et qu’est ce qui vous a amené à la musique électronique justement ?
Médéric : Je ne sais pas, c’était progressif. Je ne sais pas, on écoutait de la musique dans notre chambre et au bout d’un moment, on a commencé à écouter quasiment que ça (de l’électro), enfin majoritairement ça. Et on a commencé à en faire… enfin c’était progressif quoi !
Donc vous avez été repéré par Kitsuné, pouvez-vous nous en parler ?
Médéric : On a fait des remix qui ont bien marché, comme celui de Major Lazer. Ils nous ont proposé des remix et ça s’est bien passé, donc on a signé pour un EP, et maintenant on est signé chez eux.
C’est grâce au label que vous avez réussi à vous faire connaître en si peu de temps ?
Alexis : Oui et non.
Médéric : Le truc le plus rapide, c’était les deux premiers remix. Mais signé chez eux ça fait juste partie…
Alexis : Ouais, l’ensemble, c’est la continuité qui fait que… l’ensemble qui fait qu’on arrive ici aujourd’hui.
Et vous jouez à l’international, vous êtes soutenus par Crookers, Boys Noize, ou encore Steve Aoki, ça vous fait plaisir ? Ça doit bien changer la vie ?
Médéric : Ouais, c’est cool ! (rires) Ouais, on joue à l’international, on a déjà fait Australie, USA récemment, et Asie un peu. On retourne en Asie à la fin de l’année.
C’était quoi votre meilleure scène ? Votre meilleur souvenir ?
Alexis : Hier, c’était bien !
Médéric : Hier, c’était bien ! Hier, c’était pas mal !
Vous étiez où ?
Médéric : On a joué devant des étudiants hier, c’est ça ?
Alexis : Ouais, à Lyon.
Médéric : Ouais, hier c’était une chouette soirée !
Est-ce que vous pouvez nous parler de votre EP qui est sorti cet été ?
Médéric : C’est une collaboration avec Shinichi Osawa, ce qui fait qu’on a eu la chance de jouer une fois avec lui au Monde à Tokyo. Sinon, il y a d’autres morceaux qui font danser les gens en soirée de temps en temps, quand on les joue bien.
Avez-vous un groupe ou un style de musique que vous aimez plus remixer que les autres ?
Médéric : ça dépend vraiment du morceau, tout peut être bien !
Et comment vous choisissez alors ?
Alexis : On choisit pas.
Médéric : Quand on nous file du blé ! (rires)
Alexis : Non, on ne choisit pas, c’est plus une demande, et ensuite on voit si on aime bien le morceau.
Du coup, c’est toujours une demande ? Je ne savais pas !
Alexis : Oui, en général.
Médéric : Surtout pour les remix pop, tu ne fais jamais de remix pop pour la passion « Oh, ce morceau est trop bien, il faut que je le remix ! »
Donc Yelle et Mika, ça vous a plu de faire ces remix là ?
Médéric : Ouais ! C’est bien !
Vous allez nous proposer quoi ce soir sur scène ?
Médéric : De la musique pour danser…
Alexis : ça dépendra des gens, on va voir !
Pour finir, quels sont vos projets ?
Médéric : Bah, on a une date en Asie à la fin de l’année qui devrait être bien !
Alexis : Pas qu’une, quatre !
Médéric : C’est autour du nouvel an, et on a pas mal de grosses dates je crois ! Et sinon… on travaille sur les prochaines sorties !
Un dernier mot ?
Médéric : Bah… la chouille !
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