Désinvolt

Après une semaine de brume intense dans la couronne Nancéenne, complétée par quelques microbes voulant me démunir de toute énergie, c’est avec impatience que j’attends le concert des Ogres de Barback, comme un petit rayon de soleil qui vient me réchauffer le cœur et l’esprit. Enfin, nous sommes vendredi et je me prépare à une soirée festive. Non, les microbes n’auront pas ma peau !  Rendez-vous à 19h00 pour un apéro, puis décollage à 20h pour L’Autre Canal. Et me voilà partie en mode guerrière pour ma soirée musicale.

Je découvre en première partie, Boulevard des Airs. Ce collectif, emmené par 5 musiciens, ne manque pas d’énergie. Comment définir leur musique? C’est un mélange d’influence ska, rock et musique du monde, tout un programme… Et ça fonctionne, le groupe a su donner la pêche à toute la salle, sur les refrains de Mundo loco ou Cielo ciego.

Après 45 min de musique énergisante, petite pause en attendant les Ogres de Barback. Direction l’extérieur pour une cigarette. Oui je suis malade et je fume ! La température avoisine les zéro degrés, mais ne sois pas jaloux, toi qui me lit… Nous savons, nous, Lorrains, que toute la France nous envie ce climat et ces températures si douce en cette saison… Bref, cigarette terminée, je rentre m’installer dans la salle pour me préparer au concert qui arrive.

Le spectacle commence, on se laisse entraîner sur les airs de Comment je suis devenu voyageur, Rue de panam, Petite fleur …. Des musiques éloquentes, des textes engagés, une mise en dérision des institutions. Et on aime ça, nous, sur Désinvolt, les groupes qui dénoncent et qui savent  garder leur indépendance. Côté mise en scène, les quatre frères et sœurs Burguière ne se moquent vraiment pas du public qui vient les voir. Il y a un gros travail de recherche, un gros  travail tout court. Un punk qui débarque sur scène, des effets d’ombres chinoises, une gymnaste, et bien d’autres choses… Mais si vous voulez en savoir plus, il faudra vous déplacer pour voir le groupe.

La soirée se passe, mes jambes commencent à trembler et ne plus supporter le poids de mon corps. Je suis en train de capituler sous l’effet de ce rhume qui va m’obliger à rentrer à la fin du concert. Le mode guerrière s’en est allé et je repars les yeux et les ouïes pleinement satisfaits.

Boulevard des Airs

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