Encore un report sur un concert d’Indochine, je sais ! Mais en bonne supposée indofan, il m’était quasi-impossible de passer à côté d’un concert tout spécialement fait pour « nous ».
Le premier et le deux février, se déroulaient deux concerts en l’honneur de la sortie de l’album Paradize, il y a déjà dix ans…
Choisissant le deux pour laisser les boys s’entrainer la veille (à raison, parait-il qu’ils étaient stressés le premier), j’arrive un peu avant 15h devant la salle et pour un jour de semaine il y a déjà beaucoup de monde !
Y’a pas à dire, il gèle un max, c’est le festival des couvertures de survies, des couettes (enfin, pour ceux présents depuis déjà quelques jours et depuis tôt le matin) et autres polaires. Ce qui multiplie encore plus la sensation d’attente et l’envie de rentrer dans la salle (ou l’hôtel sous la couette, au choix) !
Bizarrement, je sympathise moins facilement avec les « fans de mon âge ou un peu moins » lorsque je suis arrivée au niveau de l’entrée principale. Obligée de faire un petit tour à allure rapide pour réchauffer mes petons, je me dirige vers une autre file où les gens sont plus serrés (plus de chaleur humaine ^^) et parlent avec leurs voisins. Les gens viennent de partout, de tout âge, et pas mal de parents avec leurs grands bambins de quinze à vingt-cinq ans !
Ouverture des portes un peu avancée vers 18h, alors on court pour se trouver une bonne place… Mauvaise pioche, gradins vers le haut, juste à côté du « carré VIP » et avec une grande devant moi, mais heureusement l’escalier permet de se dégager et de mieux voir !
Le temps de se poser, de prendre sa dose de caféine, de manger et de faire fondre son compte en banque au merchandising, et arrive la première partie. Ce soir comme la veille, il n’y a aucun groupe à se produire. Choix peut-être discutable, mais personnellement j’ai plutôt apprécié, Émilie des filles du Mouv’ a passé des titres qui bougent datant de 2002 entre-coupés « d’informations » de cette même année.
Le véritable show commence entre 20h30 et 21h. Ce soir, on aura tout l’album Paradize, on le sait d’avance. N’ayant pas ou peu connu le groupe à cette période, je compte bien ne pas en perdre une miette et savourer les morceaux peu joués sur scène.
Pour l’intro c’est le système du rideau qui est repris, des ombres chinoises apparaissent et on reconnaît là Mister Shoes sans sa queue de cheval, Boris avec son chapeau, Matu, Marco, Oli et bien sur Nicolaaaaaaa avec le désormais célèbre mégaphone. Les choses sérieuses peuvent débuter !
Le décor est simple mais efficace, pas d’écran sur les côtés, juste la « croix d’Indo » faite de spots pour les jeux de lumière, pas de tenues spécifiques, du noir et rien que du noir ou presque, un bon concert comme avant s’annonce !
Le premier titre joué est donc, logiquement Paradize.
Les premiers titres se sont enchaînés assez vite, résultat : une ambiance géniale et soutenue ! Pas une minute pour souffler, on saute, on lève les mains, on chante, Like a Monster (avec un lâché de cotillons), Electrastar plus électrique que jamais et l’indétrônable Marylin.
Vient le moment « chaud bouillant » avec Punker et Le Manoir… Ou comment faire chanter le plaisir charnel à des enfants sans en avoir l’air.
Pendant l’Intermède, Nicola prend la parole pour nous présenter un titre jamais joué en concert, même si « on le sait tous vu qu’on a regardé sur internet ». Faux, Nicola, je me suis fait un point d’honneur de ne pas aller sur youtube, ni sur votre page facebook !!
MA chanson, ma dose anti-stress, une chanson qui fait planer autant qu’il ne faut pas être totalement au fond du gouffre en l’écoutant… Comateen 1!
S’ensuit l’inévitable (même hors concert spécial comme ce soir) J’ai demandé à la lune, de la même manière que les concerts précédents, le public chantant la moitié de la chanson seul.
Dans cet album, il y a un duo avec Melissa Auf DerMaur (ancienne bassiste des Smashing Pumpkins), absente pour cause de nouveau né tout frais, nous la remplaçons volontiers pour ses couplets du Grand Secret.
Dark puis la jolie Nuit des fées, je crois que c’était ma « première chanson préférée » du groupe… On voyage ensuite vers le nord avec Dunkerque et son « lalala la » aussi long que prenant quand Nicola nous dit de le faire encore plus fort. Mao boy et le rarement joué Le doigt sur ton étoile qui enflamme définitivement la salle du Zénith (rah dès que ça approche des choses sous la ceinture le public ne s’arrête jamais de bouger de partout !!). Tout ceci entre-coupé des milles merci de Nicola, envers le public et les musiciens qui le suivent sans trop broncher. L’ancien rebelle de 15 ans reprend ses droits avec Popstitute et pour achever le presque complet Paradize nous avons le droit à Kissing My song. Sur cette dernière, j’ai senti comme un petit coup de mou, c’était sans compter sur l’arrivée des ballons géants qui amusent beaucoup la fosse et que la sécu voit d’un mauvais œil !
Vous imaginez qu’un concert fait seulement des chansons de Paradize serait un peu court, c’est alors Le Lac, titre présent sur le dernier album La République des Météors, de faire place à un moment de douceur.
Le groupe actuellement en préparation d’un prochain opus, nous livre un titre qui sera vraisemblablement présent !
Alors, d’après mes courtes recherches, ce morceau s’intitulerait Kill Nico, j’avoue que je n’ai pas compris grand chose aux paroles mise à part les entrainants « lalala », mais le son sonne bien, si l’album pouvait suivre cette lignée avec des guitares électriques encore plus présentes, je serais raviiiiiiie !! Histoire de varier les plaisirs, nous sautons sur Alice & June, morceau et titre de leur avant-dernier album (c’est durant cette tournée que je me suis prise d’indomania).
Difficile de passer à côté de l’éternel Trois nuits par semaine, à la fin de ce dernier, Nicola s’est lancé dans la fosse aux lions en circulant dans les gradins à ma gauche et revenant par la fosse ! Et non, il n’a pas été lapidé sur place.. Exploit !
Entrainé par Trois nuits par semaine, la quasi totalité du public réclame l’Aventurier. Et ben il n’y en aura pas ce soir, place à l’instrumental bien rock (oui, car sous ses allures assez pop parfois, Indochine reste un groupe de rock…) dans cette version de Glory Hole.
Les musiciens quittent la scène en laissant Nicola seul avec sa guitare, pour Un singe en hiver, Jean-Louis Murat parolier de cette chanson a magnifiquement saisi je pense, le sens du groupe pour son chanteur… Et pour nous également.
Léger retour en arrière à nouveau avec Miss Paramount.
Et pour clore le concert, la mélodie assez douce de Pink Water, « je pars, je n’reviendrai jamais ». Mais si, tu reviendras sacré Nicola, on le sait…
Pour savourer ce concert il fallait vraiment être un fan, ce qui m’étonnera toujours pendant les concerts d’Indo, personne, vraiment personne ne reste assis mis à part les corps qui ne le permettent pas, à leurs manières ils scandent, et se bougent tout au long de la soirée !
Les doutes de Nicola entre chaque précédent album ont l’air estompés, il ne parle que de futur et le groupe prend visiblement plaisir à faire des concerts comme ça, sans rien autour pour une raison x ou y…
Malgré le fait d’être loin (et donc en même temps vous fournir des photos de piètre qualité, encore pire que d’habitude), ce fut un PUTAIN de concert ! Aucune envie de les laisser partir… Mais d’après Monsieur Sirkis « A dans un an » !!!
Que dire de plus ? Ah si, petit message personnel.
Merci à Lisenn et son amie avec qui j’ai partagé mon tout premier concert d’Indochine, merci à Castor de m’avoir envoyé sous le manteau quelques perles du groupe, merci à Mickaël de m’avoir sauvée pour le concert de l’Olympia, merci Désinvolt de corriger mes milles articles sur Indo, merci Christophe avec qui je peux assouvir ma groupie attitude sans complexe 😀 et surtout merci Indo pour ces petits moments de folies furtives mais qui font vivre !
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Un commentaire
J’aime bien tes articles, et j’aime bien ta groupie attitude.
Parce que les mots de Nicola ont sauvé ma vie, bien souvent, bien qu’il ne le sache pas, parce que sa musique résonnera toujours dans ma tête, pour tout ça, vive Indo, et le plus lontemps possible !
Je t’embrasse, douce Marine.