Le 16 février, l’évènement, c’était chez Paulette, à Pagney-derrière-Barrine. C’est marrant, moi, chez Paulette, ça m’évoque plutôt belle-mamie et ses sablés de Noël qu’un pub rock lorrain apparemment super connu. Après quelques recherches, effectivement, du beau monde est déjà venu par ici : No One is Innocent, Les têtes raides, Parabellum, Ten Years After et j’en passe. Et de nombreux autres groupes sont déjà prévus. Pour connaître les dates, il suffit d’aller Chez Paulette !
À l’affiche de la soirée, Mass Hysteria, avec en première partie Bloody Mary. Ces derniers ont la lourde tâche de chauffer la salle avant l’arrivée de Mass Hysteria, mais le courant passe bien. D’origine nancéienne et fondé en 2005, Bloody Mary a déjà deux albums à son actif : We Rock, You Suck et Shoot Me dont ils ont interprété plusieurs titres. Leur musique me rappelle le hard rock des années 80-90, version américaine : de bons solos de guitare, une batterie présente qui rythme bien l’ensemble et un chanteur dont la voix s’accorde parfaitement au genre musical. Bref, un trio très agréable dont le style, sans être révolutionnaire, est une chouette surprise pour les fans de rock.
Petite pause, le matériel est changé, la batterie surélevée. Dans l’obscurité, tout le monde s’agite sur scène pendant que la foule grossit et se rapproche, impatiente que ça commence. Puis les lumières se rallument peu à peu et immédiatement, le public s’enflamme. Positif à bloc, de leur dernier album L’armée des Ombres a donné le ton du concert : furia ! Suivent ensuite : Tout doit disparaître, Pulsion, L’homme s’entête, Serum barbare… Toute l’assemblée est sous leur emprise. La quasi-totalité de la salle participe au braveheart sur Babylone, idem pour le circle pit sur Vertige des Mondes. Les titres s’enchaînent pour le plus grand plaisir d’un public survolté. Yann Heurtaux, le guitariste, s’offre même un petit slam dans -ou plutôt sur- les fans, qui le ramèneront gentiment jusqu’à l’estrade. Le chanteur Mouss Kelai, toujours aussi proche de son public, n’hésite pas à laisser le micro au premier rang pour quelques instants, à leur donner à boire et surtout à les faire venir sur scène, comme pour Respect to the dancefloor, où une dizaine de furieuses l’ont rejoint pour danser. Une heure et demie qu’on n’a pas vu passer. On voudrait que ça continue encore et encore. Malgré la fatigue, l’ambiance est toujours intense. Deux rappels, Contraddiction qui remémore les débuts du groupe et Furia, qui électrise toujours autant les foules. La soirée se termine par la traditionnelle photo de famille (qu’on trouve sur le Facebook officiel de Mass Hysteria) avant que les lumières s’éteignent. Mais la nuit n’est pas finie puisque tous les membres du groupe rejoignent le bar, pour faire la fête avec leur public ! Et pour ceux qui ont loupé ce concert, ils sont à l’Olympia le 5 avril 2013, pour célébrer leurs sept albums, mais surtout leurs 20 ans d’existence. FURIA !
Sur scène, ils sont tels que dans mes souvenirs (ben oui, je les suis depuis 2000, la première fois que je les ai vus en live) : une énergie débordante, des discours engagés, un Mouss Kelai, un peu déjanté, très proche du public, des riffs très sympathiques et une grosse caisse omniprésente… Bref, une ambiance de folie !
Pour la setlist complète, désolée, mais j’étais trop occupée pour la noter. Vous n’aviez qu’à être là. Na 😉
Sinon, c’était mon premier live report, mais j’ai aussi tenté pour la première fois la photo de concert (oui, je sais, je cumule). Plusieurs constats : j’ai un profond respect pour ceux et celles qui arrivent à prendre de magnifiques clichés sans se faire écraser, bousculer, ou rentrer dedans (qui a dit pogo ?), le tout avec des loupiotes qui clignotent dans tous les sens, des gens qui lèvent les bras quand il ne faut pas (snif), qui utilisent leur !*#% d’iPad pour prendre des photos, avec le rabat déplié, s’il vous plait. Franchement, respect!
Et aussi j’ai découvert qu’écrire un article, ben c’est loin d’être évident.
Page Facebook de BloodyMary
Page Facebook de Mass Hysteria
Ecouter Mass Hysteria sur Deezer