Bon, OK, on est en 2013, je vais vous faire faire un petit bond dans le passé pour revenir en novembre 2012, date de sortie de Koi No Yokan, septième album de Deftones. Et là, je vous entends déjà : « Mais pourquoi seulement maintenant ? Ça fait un bail qu’il est sorti cet album, etc. ». Et bien tout simplement, parce que, comme les écrivains, les journalistes, les bloggueurs inspirés, je suis parfois victime de la page blanche… Parce que Deftones a beau être un très bon groupe, qui a su faire évoluer son style sans perdre son âme (et ses fans), qui a forgé son propre univers, utilisant ses propres codes pour faire un son qui ne ressemble à aucun autre, et bien, parfois je ne sais pas quoi écrire sur le groupe.
Et je ne vous parle même pas du manque d’inspiration pour décrire Koi No Yokan. Pourtant dès le début, avant même de l’écouter en entier, j’étais conquis par cet opus. Oui, conquis par les deux premiers extraits, disponibles sur le net, qui m’ont bien mis dans l’ambiance, et bien motivé pour découvrir la suite. En effet, avec Leathers, tout en rage contenue, qui rappelle le très bon White Pony, et Tempest, qui donne des frissons dès les premières notes, il y a quand même pire comme mise en bouche… Donc, avant même d’écouter l’ensemble de l’album, je savais que les Deftones nous proposeraient du très, très bon et du lourd (comme le confirme l’intro de Swerve city, premier morceau du CD).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YN-drAxZC-w[/youtube]
Mais voilà, comment exprimer le plaisir, le bonheur, que j’éprouve à chaque écoute de Koi No Yokan ? Je n’y arrive pas, j’ai beau l’écouter, encore et encore, toujours avec le même plaisir, l’inspiration ne vient pas. Et je reste là, seul devant mon écran, avec cette petite barre qui clignote en haut de cette page vide… Car même si l’opus ne révolutionne pas le style du groupe, Deftones continue juste sa route en nous proposant ce qu’il fait de mieux : une musique parfois violente et parfois planante avec des gros riffs de guitares et la voix inimitable de Chino.
Et voilà, les mélodies pesantes de What happened to you? résonnent comme pour me prendre une dernière fois aux tripes et je n’ai toujours pas avancé sur cette chronique, c’est vraiment trop compliqué la vie de mauvais bloggeur musical… Allez, je le remets encore une fois, peut-être que je vais trouver l’inspiration… Parce que, m*bip*, avec Koi No Yokan, les californiens font, quand même, du Deftones, comme on l’aime. Le groupe nous livre un très bon album où la palette d’émotions rencontrées au fil des titres est très large, et cela serait dommage que l’album ne soit pas chroniqué sur Désinvolt, même plusieurs mois après sa sortie…
PS: Sache petit lecteur que si tu as eu la chance d’aller voir Deftones au Trianon en cette fin février, je te déteste avec tout mon amour et j’espère que tu t’es bien éclaté. Et pour les autres, tous ceux qui n’ont pas eu la chance d’y aller, Deftones revient le 6 septembre au Zénith de Paris (oui, je sais il n’y en a que pour les parisiens).
Tracklist :
- Swerve City
- Romantic Dreams
- Leathers
- Poltergeist
- Entombed
- Graphic Nature
- Tempest
- Gauze
- Rosemary
- Goon Squad
- What Happened to You?
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