Et voilà, un aller-retour express pour un concert que je n’oublierai pas. Ce 10 mars 2013 se déroulait le concert parisien d’ACWL, pour présenter entre autres leur dernier album sorti le 17 septembre 2012 et intitulé L’être ange démon. Ayant décidé un peu au dernier moment de m’y rendre, je ne regrette pas d’avoir craqué. A la capitale pour l’heure du goûter, je m’octroie une mini-balade aux abords de Châtelet/Rivoli.
ACWL se produit au Klub, un établissement à deux pas de la station Châtelet, qui compte deux scènes principalement réservées au rock (excepté peut être les BB Brunes & cie). Vers 17h30 devant la salle, je découvre un peu le public, varié à tendance un peu « goth ». Pour ceux ayant lu mes différents reports, « le rock que j’écoute » est plutôt pépère avec un public -trop- conventionnel et souvent hautain, ici l’ambiance détendue devant le Klub me séduit d’avance.
L’ouverture des portes se fait aux alentours de 18h30, nous sommes accueillis par leur manager Philippe à la billetterie. Habituée aux grandes salles, je découvre un espace assez réduit mais qui se prête à une ambiance chaleureuse. La scène est petite mais suffisante et il y a peu d’écart entre le groupe et les acwliens.
Enfin, après un peu plus de dix ans je découvre le trio en live, composé de Céline à la voix et à la basse, Jean à la guitare et Patrick à la batterie.
Dès le début la magie opère. Le groupe a déjà 4 albums à son actif et autant de contes en musique. Les morceaux féeriques et ceux plus corsés s’entremêlent bien. ACWL est un groupe de rock et ça détonne bien sans avoir ce côté parfois lourd et pompeux, tout est en finesse ici.
La voix angélique et forte à la fois de Céline ensorcelle les personnes présentes. Le nouvel album, bien que majoritairement en anglais, fonctionne bien en live, même si entre mon déménagement et la sortie d’un certain Messina paru le même jour, je l’ai peu écouté, j’accroche bien et je trouve You run réellement tubesque.
Le groupe ne fait pas l’impasse sur les inconditionnels A l’absent et Embrasse-moi, j’ai tendance à mettre sur un piédestal les premiers opus tous groupes confondus et, pour ce coup, j’ai en tout objectivité raison : A l’absent est trop bien en live. Les versions acoustiques sont tout aussi enchanteresses et pleines de force. Mention spéciale pour Aléa, Des profondeurs, Les amants du paradis et Instantané qui font partie de mes titres favoris. J’aime aussi beaucoup les périodes phrasées dans les chansons, cela donne un côté théâtral.
La tête dans les étoiles clôt le set un peu avant 22h. Au final plus de deux heures d’un excellent concert.
Le groupe, très proche de son public, vient à la rencontre de ceux qui ne partent pas de suite, ce sont des personnes vraiment gentilles et à l’écoute. Petite équipe oblige, ils savent à peu près d’où viennent les acwliens de ce soir [tiens, je savais pas qu’il y avait des bretons, de St Brieuc en plus, comme c’est bizarre :)]. Maladivement timide, je n’arrive pas à dire grand-chose, quelques mots et plusieurs merci. Merci Philippe au passage !
La tournée n’est pas finie (ils seront notamment à Lyon dans le cadre du festival Artlezia les 22 et 23 mars prochains), alors si vous voyez leur affiche chez vous n’hésitez pas à aller voir Jean, Patrick et la jolie sirène Céline.
Il y a des artistes qui multiplient les tournées en donnant finalement peu d’eux-mêmes et d’autres qui poursuivent tranquillement leur route en offrant le meilleur à chaque rendez-vous, ACWL en fait partie.
Setlist :
- Ailleurs
- L’homme moderne
- Instantané
- Les amants du paradis
- Ghost Love
- Someone will stay
- Way back home
- You Run
- Des profondeurs
- À la recherche
- Solisphère
- Marie Anna
- Embrasse-moi
- Paris Menace
- How Long
- Asher
- À l’absent
- Te souviens-tu de moi
- Avec ou contre ma volonté
- Interdite
- Quand viendra l’heure
- Cueille-moi
- Corpus Christi
- Elieanor
- Ma peluche en laine
- Une vie plus tard
- Rokh
- Délivez-moi
- Alea
- Promesse
- Le souvenir errant
- La tête dans les étoiles