Ce sont les cinq frenchies de Fallaster qui ont la lourde tâche d’ouvrir le bal de cette soirée. Devant un public clairsemé, le groupe se donne à fond pour réchauffer l’ambiance. Après un set de trente minutes des plus efficace et intense, le groupe cède sa place à Branson Hollis. Ces derniers font encore monter la température d’un cran pendant que la salle continue à se remplir tranquillement. Le groupe propose un set énergique et rageur.
C’est au tour des anglais de Mallory Knox de monter sur scène. Et là, on entre dans une autre dimension, ce n’est pas que Fallaster et Branson Hollis soient mauvais, bien au contraire, c’est juste que Mallory Knox est vraiment un cran au-dessus. Je ne connaissais pas le groupe et direct je suis conquis par leurs mélodies catchies. C’est un vrai plaisir de voir le groupe se donner à fond et s’éclater sur scène. Ils sont vraiment heureux d’être là, de faire cette première date en France, et partagent cette bonne humeur avec le public, très réactif à leur musique. J’ai passé un p*bip* de bon moment avec Mallory Knox, c’est un pur régal en live. Si vous aimez le bon rock qui dépote, foncez les voir sur scène, vous n’allez pas être déçus.
Après la bonne mise en bouche Mallory Knox, c’est au tour de Finch de prendre possession du Trabendo pour fêter les dix ans de What it is to burn, album on ne peut plus culte du groupe. Qui n’a pas trippé sur Letters to you ou What it is to burn a, quand même, un peu raté sa vie !
Le groupe n’est pas encore sur scène que la tension est palpable dans la salle, le public est au taquet, prêt à accueillir le groupe comme il se doit. Ça y est la musique d’intro est lancée, les membres du groupe montent les uns après les autres, le public est comme un lion en cage : prêt à bondir ! Dès les premières notes de New beginnings, le pogo est parti dans la salle !
C’est la folie, le Trabendo est en ébullition, le pogo est permanent et les slammeurs se font plaisir. Sur scène le groupe est au top. Les hits de What it is burn s’enchainent pour la plus grande joie du public qui reprend tous les titres en choeur. Et oui, ce soir, c’est karaoké géant au Trabendo !
Nate, le chanteur, ne manque pas une occasion pour chanter au plus près des premiers rangs quand il n’est pas en slam dans le public. Et je ne vous parle même pas de Randy, le deuxième guitariste, qui n’arrête pas une seconde. Entre aller titiller le public, se balader dans la salle et s’amuser avec le rideau à côté de lui, je ne sais pas quand il a le temps de jouer de la gratte, mais ce n’est pas grave, les autres assurent musicalement pour lui ! Il lancera même un petit circle pit sur Stay with me et, en compagnie de Nate, nous gratifiera d’une petite imitation de Rammstein : « Du hast, du hast » avec l’intonation de voix qui va bien !
A aucun moment l’intensité du concert ne fléchit, Finch et son public sont en harmonie totale, le spectacle est autant sur scène que dans la salle ! Le groupe communique beaucoup avec le public qui n’en demandait pas tant pour faire un gros bordel.
Après un petit rappel, le concert finit en apothéose avec What it is to burn, tube ultime de Finch, qui permet au groupe de retourner la salle une dernière fois !
Bref, j’ai passé une très bonne soirée en compagnie de très bons groupes avec une mention spéciale pour Mallory Knox qui fut vraiment ma découverte coup de cœur de la soirée, et bien sûr pour Finch qui m’a replongé dix ans en arrière, et franchement ça fait trop du bien ! Pour finir, une pensée pour le régisseur du groupe, qui s’est fait méchamment mal à la jambe en récupérant Nate après l’un de ses slams.
Setlist :
- New beginnings
- Letters to you
- Post script
- Grey matter
- Perfection through silence
- Awake
- Without you here
- Stay with me
- Project mayhem
- Untitled
- Three simple Words
- Ender
[rappel] - Worms of the earth
- What it is to burn
Fallaster
Branson Hollis
Mallory Knox
Finch
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