Les Deportivo sont de retour avec un quatrième album, Domino, aux accents ‘do it youself’. Au revoir le label Barclay, bonjour l’autoproduction et le label maison : Titanic Records (tout un symbole).
J’ai eu la chance d’écouter en avant-première ce nouvel album du groupe au Truskel, à Paris, le 26 octobre dernier, et de me faire une première idée sur ce Domino avant même d’avoir le CD. Il faut dire que j’ai passé un bon moment (et pas à cause de la bière !). La première impression est bonne même si c’est difficile de se faire un véritable avis dans un bar. A cette première écoute, on retrouve l’essence d’un album de Deportivo, c’est rock avec des textes en français. Il y a cette urgence dans la composition qui fait que les albums des Deportivo vont à l’essentiel, trente minutes et c’est plié !
Après bien des péripéties (je suis sûr que vous connaissez tous cette société magique qui est capable de perdre un courrier et de vous en livrer un autre en une journée) le CD est enfin dans la chaîne hi-fi pour une première écoute au calme et chroniquer ce nouveau Deportivo.
L’album commence par Domino, premier extrait lâché sur le web par le trio en juin dernier. Ce premier single pose bien les bases que l’album : le grain de folie qui caractérise le groupe associé au clavier. Les Deportivo continuent dans la lignée de leur précédent album avec des titres plus travaillés qu’à leurs débuts mais en essayant de retrouver la rage qu’ils avaient perdu. Après, il serait illusoire de vouloir un Parmi Eux bis, le groupe a évolué, sa musique aussi.
Tout au long de ce Domino, les titres plus posés (Personne n’arrive à l’heure, Pourquoi devrais-je ?) côtoient des petits moments de bravoure avec la batterie qui cogne et les grosses guitares (Toutes les choses). L’album n’est pas sans petits défauts et j’avoue que certains titres, comme En Ville, m’ont laissé dubitatif, même après plusieurs écoutes.
Le nouvel album des Deport’ est une synthèse de tout ce que le groupe a fait avant : les gros riffs de guitares des débuts associés au clavier du précédent album, Ivres et Débutants. Avec encore plus de folie, cet album aurait été parfait pour moi, mais c’est quand même un bon album des Deportivo et puis écouter le groupe sur CD c’est bien, mais là où le trio est toujours le meilleur c’est en live, et il me tarde de les retrouver sur scène…
Tracklist :
- Domino
- Personne n’arrive à l’heure
- En ville
- Toutes les choses
- Pourquoi devrais-je ?
- Both on the same boat
- Imbéciles
- Impossible
- Dans ta chambre
- Chez toi
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