Depuis 2008 se tient dans la commune de Bréal-sous-Monfort (à 15 minutes de Rennes) le festival du Roi Arthur. On peut dire que c’est encore un jeune festival, cependant l’affiche n’a rien à envier aux plus grands rassemblements.
Motivé par les noms annoncés, Désinvolt a fait partie de la fête la soirée du samedi 30 août, quoi de mieux avant la rentrée ?
Le samedi du festival se déroule également un marché médiéval. Retour quelques siècles en arrière. Au programme, des stands avec des productions bio et équitables, des accessoires en tous genres, la fameuse épée Excalibur où les enfants se font prendre en photo, des peaux tannées… On peut aussi assister à des concerts gratuits au détour d’une petite place. Arrivée un peu tard, je n’ai vu qu’une seule prestation.
Du village du Roi Arthur, mon coup de cœur est sans contexte le gâteau à la broche ! Juste exquis.
Bienvenue ensuite sur le site du festival, où vous pourrez trouver les oubliettes, de la « grignotte » et des fontaines de jouvence. Pour les deux derniers, il vous faudra échanger vos euros contre des sesterces. Oui, tout est réellement sur le thème de l’époque du Roi Arthur et de sa forêt enchanteresse, je n’ai malheureusement pas croisé la fée Viviane ni même Merlin.
Côté programmation, tout comme la veille (avec notamment Babylon Circus, Opium du peuple ou Les sales majestés), l’affiche est belle. La fin d’après-midi s’annonce avec les Monty Picon, mais arrivée juste à la fin de leur set, je ne peux rien dire sur leur passage.
Direction le devant de la scène nommée Excalibur pour Écoute comme ça sent bon. Originaire de Saint-Brieuc, j’ai déjà pu voir le groupe sur scène et je suis ravie qu’il puisse la partager avec Louis Chedid ou les Têtes Raides, ça change de la fête de la musique briochine. Entre cordes et cuivres, la bonne humeur qui sort de leurs chansons ravit les festivaliers qui commencent à se rassembler devant eux, et danser sur les sonorités swing de certains morceaux. Écoute comme ça sent bon a sorti deux albums, le premier éponyme et le second s’intitulant Rodéo Nocturne. Allez jeter une oreille sur leur site et ne les zappez pas lorsqu’ils passent près de chez vous !
Le temps est compté et dès la fin du set, je me dirige vers la scène Lancelot. Lorsqu’on a des envies de Paris, le nom de Pigalle incite forcément à voir ce groupe sur scène. Vous vous souvenez du titre Dans la salle du bar-tabac de la rue des martyrs ? Et bien ce sont eux ! Les textes sur la vie ordinaire sont teintés d’humour, mais aussi de nostalgie comme pour le titre Partir. Tout cela sur une musique assez rock mine de rien.
Vient maintenant le temps des trois têtes d’affiche de ce 30 août. Successivement vont se produire Louis Chedid, Miossec et les Têtes Raides.
C’est tout en simplicité que Louis Chedid s’avance vers son micro. Auteur-compositeur phare de la chanson française, il s’amuse à faire participer le public. Pêle-mêle, vont se succéder Papillon, Au bout de tes peines, Bouc-bel-air mais aussi le magnifique Anne, ma sœur Anne et bien d’autres. Seul avec ses guitares, un clavier et sa boite à rythmes, il enchante le petit fief breton.
Puis vient le temps d’aller voir le brestois Miossec. Quand je suis arrivée vers la scène, il y avait déjà beaucoup beaucoup de monde, pas évident d’avoir une “bonne” place. Le bougre parle peu mais le jeu est bon, en plus il y a Vincent David, également guitariste de Déportivo, il en faut peu pour que je sois contente ! Outre ses incontournables Brest et Je m’en vais, il a également interprété On vient à peine de commencer, issu de son dernier album Ici-bas, ici-même. Voulant absolument être aux premières loges pour les Têtes Raides, je me suis vite redirigée vers l’autre scène. Je crois que j’apprécierai mieux Miossec une prochaine fois.
Et c’est avec joie que le public accueille les Têtes Raides. J’avais dernièrement vu le groupe dans une petite salle proche de
Saint-Brieuc et je voulais voir comment ça donnait avec un public “actif” ! A peine théâtralisés, nous avons le droit aux nouveaux titres comme Moderato ou le très entraînant L’au-delà. Puis nous sommes accompagnés par Gino, Gérard, la petite dernière Alice et Ginette, qui fait communier les spectateurs, sentiments mêlés de nostalgie et envie de tournoyer.
Tout ça pour finir sur une note désinvolto-romantique avec L’iditenté, titre que j’ai toujours autant envie de voir interprété avec Bertrand Cantat.
Il n’est pas encore l’heure de rentrer, même si j’aurais apprécié de finir uniquement sur les Têtes Raides.
Je vais être assez courte concernant les deux groupes qui clôturent l’édition 2014 du festival du Roi Arthur, mais le hip hop et le reggae ne sont vraiment pas ma tasse de thé.
Cependant, la performance du groupe de hip-hop/blues Scarecrow est très respectable, et surtout, ils savent se faire apprécier du public breton !
Le clap de fin est donné à Biga*Ranx, jeune artiste de la scène reggae, accompagné de deux choristes qui enjolivent un peu les morceaux (elles reprendront même partiellement le titre Clandestino de Manu Chao).
La place du dernier de soirée est toujours difficile car en plus de l’heure tardive, il commence à faire vraiment froid en ce dernier jour d’août, mais le ragga-man réussit quand même à faire remuer le public devant lui, particulièrement les fans de ce style de musique.
Il est temps de regagner ses pénates et de laisser la forêt de Brocéliande retrouver son calme, le festival du Roi Arthur a tout pour plaire. Alors, à l’année prochaine peut-être !
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