Après une absence prolongée, l’étoile que je suis, revient avec plein de jolies choses à vous raconter pour se rappeler les beaux jours !

Les papillons de nuit
_ Il n’y a rien de mieux que de commencer la saison par un festival en plein air. Un festival comme les autres ? Surement pas !!
_ Que vous dire dessus ? Un festival merveilleux, incroyable… Comme dirait PPFC, « Les mots ont leur raison », mais ils ne suffisent pas toujours !
_ Déjà les papillons de nuit c’est l’art de concilier de grands artistes soit des dizaines de concerts, un public d’environ 60 000 personnes en trois jours, et tout ça dans une petite ville de 500 personnes perdue au milieu de nulle part !
_ En somme, un lieu idéal où festivaliers et artistes peuvent profiter au maximum !
2 scènes principales avec un grand écran et une scène à part!

Vendredi

– Nous voilà arrivés, ou du moins presque arrivés ! Forcément quand on habite loin, le souci c’est qu’on arrive souvent en retard… Les bouchons habituels pour accéder au site, au camping … Retrouver les amis, installation, repas … et enfin, direction le site ! Évidemment, je dirai pas qu’on n’était pas tristes d’avoir raté Oldelaf et monsieur D, Babylon Circus, Keziah Jones et Naive New Beaters mais on ne peut pas tout faire !
– Alors, on rentre sur Moonraisers, j’ai trouvé ça génial ! Inévitable quand on aime le roots reggae, le funk … !
– Et voilà Ska-P ! Grandiose !! Un pur moment de folie !! Un beau bordel !! On danse, on chante, on slame, on pogotte … ! Du bonheur ! Leur réputation est à hauteur de leur talent ! Et vive le ska !
Vous comprendrez décemment pourquoi je suis restée devant Ska-P comme je ne les avais jamais vus avant, il fallait en profiter à fond et ce fut le cas !
– Sur l’autre grande scène, se préparait Shaka Ponk ! Merveilleux !!! Ce ne sont pas mes amis qui vous diront le contraire ! Leur présence scénique est incroyable ! Un très bon moment avec ces petits singes ! De très beaux effets visuels !

– Voilà, Beat Assailant qui débarque ! Beau mélange d’hip-hop et d’électro en passant par des sections cuivre funky.
– Enfin, Twin, groupe local, bouclait la soirée mais, après tant d’évènements en si peu de temps il était temps d’aller se reposer !

_ Un lendemain normal : dodo, courses, repas … et tout ça sous un soleil de plomb !! Bonjour les coups de soleil !! Gare aux insolations !

_ Samedi

– En festival, le temps passe très vite … Alors, on loupe Manu Larrouy, ce mec à la cool, et Stuck in the sound, porteur de la scène indé française.
– Nous voilà devant Anaïs! Elle m’a impressionnée! Elle a une de ces pêches ! J’ai toujours trouvé mignonnes ces chansons mais ni plus ni moins, voire un peu pompantes avec son « mon cœur mon amour » et autres riddims… mais là, un show beaucoup plus électrique, une demoiselle qui s’amuse à habiter et jouer avec ses textes. Tout le monde a l’air conquis, en tout cas moi je le fus !
Vous m’excuserez mais il faut aussi manger … le temps de rentrer au camping … on loupe Macadam club, Cold war kids et Bensé … Ce n’est que partie remise !
– Je reviens pour The Kooks ! Après les avoir vus à leur début, lors de la tournée des Inrocks, j’avais très envie de les voir de nouveau ! Et bien, ils ont grandi ! (et moi aussi ! ça donne un coup de vieux !) La pop anglaise marche toujours autant ! Luke Pritchard est toujours aussi charismatique ! Je regrette juste qu’il y ait eu beaucoup trop de groupies en talons aiguilles, petits sacs … trop de cris … faut profiter et pas bousiller les chevilles et les pieds des autres ! On n’est pas à un défilé de mode ! Bref !
– Enfin, le grand grand grand moment de la soirée ! Ghinzu !! On n’aurait pas pu être mieux placé mais peu importe où tu te trouves , tu es obligé(e) d’être envahi(e) par cette énergie incroyable qu’ils arrivent à transmettre ! Tout le monde est pris de mouvements incontrôlés, danse, cris, pogos, transes … John Stargasm derrière ses lunettes ne cesse de danser, de bouger… quelle aura, quelle sensualité émane de la scène ! On en ressort lessivés mais, qu’est-ce que c’était bon ! Ils auront mis tout le monde d’accord : ceux qui connaissaient sont encore plus fans, et ceux qui n’avaient pas le bonheur de connaitre sont conquis ! Un très grand groupe !

– Désolé pour Pep’s que nous avons donc ratés. Je suis quand même arrivée sur Liberta mais dur dur de sortir de l’univers Ghinzu et descendre de notre nuage pour aller dans une atmosphère si intimiste.
– Ensuite, 2 Many DJ’s écoutés de loin assis autour d’une bière ! Repos bien mérité ! Electro mêlant tubes et trésors méconnus !
La Casa démarre. Ces deux mayennais que j’avais rencontrés lors d’un show case sont égaux à eux-mêmes et se montrent au naturel! Un moment de ballade en plein farwest avec quelques coups de feu aux couleurs de guitare !
– Puis, The Ting Tings arrivent pour nous réveiller ! Ce duo constitue l’un des groupes les plus tendance de la scène pop-rock de l’année avec uniquement des tubes ! Et en effet, on fait la fête ! Le Shut up and let me go repris à l’unisson par le public résonne encore dans nos têtes!

Cage the Elephant passe ensuite. Les souvenirs sont flous … rock, punk… La fatigue se fait ressentir et j’essaie de me préserver pour le show final !
– Pour finir en beauté, Birdy Nam Nam entre sur scène ! On est embarqués dans un vaisseau spatial nous menant vers l’espace avec des lumières hallucinantes, des basses à n’en plus finir… Un show plein d’énergie.

_ Dimanche

– Très vite arrive 15h30 … le début des hostilités avec Concrete Knives.
– Mais, là 16h tapante Grace arrive devant nous, sous ce soleil flamboyant, on est prêts à l’accueillir enchantés face à son charme et son sourire communicatif. Dans ces musiques, ces danses… on est entrainés très loin vers des pays inconnus… On en sort le sourire jusqu’aux oreilles ! Un sacré moment, un très beau moment … je la reverrai avec un plaisir immense. Quelle grâce !
– Tant qu’à faire on continue avec un sacré show, Bénabar ! Pas fan, j’y allais sans trop savoir mais connaissant sa réputation scénique ! J’en suis ressortie surprise et pas du tout déçue ! Impressionnant !! Une bête de scène ! Toute la foule le suit, les uns se mettant à danser, les autres chantant … une vague de ‘joie’ s’emparait du public !
Second sex , groupe parisien émergeant, passait en même temps, je suis quand même allée jeter un coup d’oeil! Pour moi ça restera un groupe à midinettes …
– Mesdames et messieurs, je vous prie d’accueillir comme il se doit Monsieur Charlie Winston ! Les coudes sont serrés, plus beaucoup de place, tout le monde s’amasse (même Bob l’éponge) … la folie winstonnienne peut commencer ! On peut dire qu’il a la salsa du démon ! Il ne cesse de danser ! Et le public danse, chante… Quel bonheur ! Plaisir partagé ! Surprise pour In your hands où Danielito de Tryo et Grace viennent sur scène pour l’accompagner, le premier à la percu, la seconde à la danse ! Que demander de plus ?
– Je vous avoue que la fatigue et la faim se faisant fortement ressentir, je n’écoute que d’une oreille et m’éclipse me reposer et manger … Sophie Hunger, Amy Mac Donald, Tom Graffin, Pascale Picard band.
– Mais là, je suis prête pour l’apothéose ! Tryo (ayant déjà vu la Chanson du dimanche, je préfère filer voir les compères !). Et là encore émane une joie intense ! Nouvelle session percus qui ne laisse personne indifférent ! On aime et on en redemande ! Décidément, Tryo sur scène prend sa vraie valeur !
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L’alcool, la fatigue… tout se fait ressentir mais allez un dernier jump, une dernière danse pour fêter dignement les 9 ans de ces très beaux papillons de nuit !

_ Un travail titanesque réalisé par plus de 600 personnes, un résultat à la hauteur des attentes, un festival énorme, gigantesque, incroyable ! Une seule chose à dire : C’était génial… Vivement le prochain !


Photos de Simon Grossi (Ghinzu), Pascal Melin (The Ting Tings) et de Julien Ermine (Shaka Ponk, Tryo)