Tous les amoureux du rock ont un jour entendu parler de ces petits groupes belges qui montent : de Ghinzu à Girls in Hawaii en passant par… Hollywood Porn Stars !
L’histoire d’Hollywood Porn Stars commence en 2002 quand le guitariste de Piano Club, Anthony Sinatra, et le guitariste de My Little Cheap Dictaphone, Michael Larivière – RedBoy -, s’allient le temps d’un templin rock. La communion entre les deux musiciens est parfaite, ils sont sélectionnés haut la main. Il ne manque alors qu’un bassiste et un batteur afin de compléter la toute nouvelle formation rock, chose faite avec le recrutement de Eric Swennen et Benoît Damoiseau.
Ils entament alors une série de concert, gagnent le concours, et alors qu’ils auraient du se séparer à la fin du tremplin, décident de continuer l’aventure en signant avec un label local. Ils donnent naissance à un premier 6 titres, All On The Six puis continuent avec une tournée européenne qui est un réel succès. En 2003, ils publient Year Of The Tiger, enregistré en moins de 4 jours, suivi de l’excellentissime Sattelites en 2007.
Depuis, à l’exception d’un b-side parut en 2008, le groupe est en stand-by. C’est donc avec un plaisir immense que nous les avons retrouvé le 2 mai, le temps d’un concert au Divan du monde (Paris).
A 20h, la salle est encore bien vide quand Moon Pallas entre en scène pour assurer la première partie. Une voix androgyne et un son rock qui rappelle étrangement les années 80, le public semble apprécier. La salle se remplie peu à peu, et l’ambiance monte. 3/4 d’heure de concert, le temps d’un dernier morceau explosif (enfin ! on était nombreux à attendre qu’ils se lâchent… bien trop calme tout ça), un rappel, puis il faut laisser la place…
Dès les premières notes, le ton est donné. Starwest pour introduire le show, suivi du détonnant Ben’s dead : des guitares saturées, une batterie frénétique, et des musiciens qui sautent partout. On revisite, entre autre, Money, Hollyblood, Diamond, The fugitive (et au passage, un peu de pub pour le clip qui est sorti sur leur myspace). Suivra leur dernier single Show me your limits, avant de faire un rapide retour dans le passé avec Jack black, le titre qui les a fait connaitre.
Si le public n’est pas très agité, il n’en reste pas moins conquis, et les HPS sont quand à eux très heureux de voir qu’on ne les a pas oublié. Une longue pause comme ils le soulignent : « Certains d’entre nous ont prit du poids depuis la dernière fois, d’autres fait des enfants, tout ces trucs que font habituellement les plus vieux ». Et si certains l’espéraient, non ce concert parisien et les trois autres prévus en Belgique ne marquent pas un retour, juste une rapide réapparition avant de retourner dans l’ombre…
Island, Actarus et quelques autres morceaux plus loin, quasi une heure et demi de concert au total, les HPS finissent par quitter la scène. Mais le public ne compte pas en rester là et réclame haut et fort un rappel. Ils reviennent alors interpréter Dance rocket et There’s a god, puis il faut se redire au revoir, et cette fois, ni les cris ni les applaudissements ne les feront revenir…
5 commentaires
hum, je dois avouer que j’avais un doute vu que j’ai oublié de regarder l’heure quand le concert a commencé. je savais qu’on avait dépassé l’heure, sans atteindre l’heure et demi… mais je pensais qu’on était plus proche de l’heure et demi que de l’heure tout court. ton petit doigt est sans doute mieux renseigné que mes estimations :p
tiens c’est bizarre,Mickael, tu dis que le concert à durée 1h30 environ alors que mon petit doigt m’a dit que ça avait durée à peine 1h05 (et il est très très bien renseigné, mon petit doigt)
Oh c’est con. J’y vais de temps en temps au divan, la prog et la salle sont chouette et c’est pas cher (que demande le peuple \o/ lol)
yep, clair que le son n’était pas top.
on devait pas être loin, j’étais a coté des caméras 🙂
Oh j’y étais o_O juste à coté du cadreur (d’ailleurs sa caméra n’a pas dû apprécier mon coup de tête mdr)
Le concert était sympa sauf que niveau sono le chant était bien trop noyé dans la musique