S’il y a un nom que l’on a bien retenu de la programmation du deuxième jour du festival, c’est celui de King Tuff. Un très bon groupe qui nous jette aux oreilles un son dans la plus pure tradition du vieux rock indé, avec à sa tête Kyles Thomas qui a également fait partie du sideproject de J Mascis (chanteur guitariste de Dinosaur Jr). Excellent concert !
BRNS c’est un peu le nouvel ovni belge. A l’écoute on y retrouve des intonations pop, une utilisation du synthé qui donne un rendu parfois expérimental (qui est d’ailleurs renforcé lorsque le guitariste du groupe se met à jouer avec un tournevis sur ses cordes), le tout ponctué de morceaux extrêmement rythmés. Une bonne surprise qui se veut être aussi une bonne découverte musicale du milieux indé !
This Is Not a Love Song n’a bien évidement pas oublié de convier un jeune jazzman de talent, répondant au nom de Nick Waterhouse. Ce qui nous a frappé chez Nick, c’est la fraîcheur des morceaux. Exit le jazz traditionnel. Nick Waterhouse a trouvé l’équilibre parfait entre blues, jazz, soul et musique contemporaine.
Les concerts s’enchaînent et Valencia Motel prend place sur scène. Ne cherchez pas trop longtemps, ce groupe ne vous dit sûrement encore rien. Il s’agit des petits nouveaux de la scène pop/rock nîmoise que Paloma a pris sous son aile depuis quelques mois. Le groupe prend rapidement ses marques sur la scène de la grande salle et nous délivre un bon concert. L’interview des Valencia Motel sera bientôt en ligne sur Désinvolt. D’ici là, on vous laisse les découvrir en image.
Nîmes a également reçu la visite de Merchandise, groupe qui nous vient de Floride. Contrairement à son nom, le groupe semble adopter une position différente (si ce n’est radicalement opposée) à l’industrie du disque actuel. Avis aux passionnés de musique, si vous voulez un groupe de qualité sans débourser le moindre sou, tournez-vous vers Merchandise. En effet, le groupe a (pour le moment) choisi d’ « offrir » sa musique gratuitement à toute oreille intriguée par le renouveau de la scène pop/punk/rock.
Melody’s Echo Chamber… ah … Comment ne pas tomber sous le charme de Melody’s Echo Chamber ? Cette jeune femme nous invite au voyage avec ses sonorités psychédéliques légères et ses envolées pop grandioses. Quelques soucis techniques lors des premières minutes du concert qui n’ont cependant rien enlevé à l’ambiance que réussit à installer la jeune artiste dans la salle. Si vous voyez ce nom près de chez vous, courez vite vous prendre une place, Melody’s Echo Chamber ne vous décevra pas.
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Le brésilien Amon Tobin clôture la soirée. Ce dernier étant malade, il a refusé catégoriquement toute photo/vidéo. Pendant le live d’Amon Tobin, on se laisse plus ou moins porter par ces sons électroniques qui ont tant fait sa renommée. Malheureusement, nous repartirons un peu déçu de ce set… Ambiance clubber plus qu’autres chose, on se surprend à oublier qu’on a devant nous le créateur de chefs d’œuvres tels qu’ISAM ou encore Foley Room.
Nos coups de coeur de la soirée :
King Tuff, Nick Waterhouse, Melody’s Echo Chamber
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