Désinvolt

Pour cette 31e édition du festival Art Rock, les bretons de Désinvolt ont eu l’honneur de prendre part à la fête et de vous rapporter quelques photos.

Les concerts de la place Poulain Corbion sont, en général, ceux qui ramènent le plus de monde, avec pour tête d’affiche ce samedi -M-.

A l’heure où les gens se pressent aux différentes buvettes, c’est Cats on Trees (dont on vous avait déjà parlé) qui officie sur la grande scène. La voix douce voire apaisante de Nina ouvre la soirée, on aurait pu croire que le set serait plutôt monotone, mais c’est tout le contraire qui se produit, aussi bien avec leurs titres moins connus qu’avec Sirens Call. Les mélodies envoûtantes captivent un public globalement assez jeune mais déjà conquis par le duo toulousain.

Le jour est encore là lorsque les Dakhabrakha s’avancent. Leur musique, mettant en avant le folklore Ukrainien, fait voyager le public, d’autant que passer entre deux groupes possédant déjà de fidèles fans n’est pas chose facile. Malgré une assistance un peu frileuse, ils sont volontaires et leurs instruments décorés sont justes magnifiques.

La soirée avançant, les rangs se resserrent sur le devant de la grande scène. Et un public jeune, voire très jeune, s’impatiente de voir les Casseurs Flowters. Le duo des rappeurs Gringe et Orelsan fait gronder les basses, peut-être même un peu trop. Étant peu friande du rap en général, j’ai quand même pu apprécier l’énergie et le plaisir qu’ont les deux complices à jouer sur scène et avec le public. Orelsan, devenu un habitué du festival maintenant, s’est offert un bain de foule en se faisant porter jusque loin dans la fosse.
Le moment tant attendu arrive enfin, -M-, orné de ses fameuses lunettes, vient pour électriser la nuit en présentant un véritable show. Mathieu Chedid, qui semble être un homme réellement aimable et proche de son public, ne laisse pas ses musiciens en arrière-plan et ceux-ci participent à la petite chorégraphie en fin de set sur le Mojo. Interprétant aussi bien Mama Sam ou encore En tête à tête, -M- sait parfaitement manier ses titres incontournables pour chauffer le public, allant jusqu’à se faire bercer (avec sa guitare !) par les premiers rangs.

Après le fabuleux -M- à qui on aurait bien grappillé quelques minutes encore, le samedi soir se clôture avec le DJ Joris Delacroix. Seul avec sa platine, le jeune homme réussit à faire danser les festivaliers encore sur place et principalement les jeunes filles !

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