Je vous parle d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître (ni ceux d’un peu plus de 30 ans élevés à Dimanche Martin… ceux comme moi quoi en gros). Carnavalorock a vu le jour en 1990 et a existé jusqu’en 1997, accueillant entre autres : Les Rita Mitsouko, Parabellum, IAM, Mass Muderers, The Exploited ou encore La Ruda Salska.
Les vendredi 20 et 21 octobre se déroulait à Saint-Brieuc (salle de Robien), le festival Carnavalorock « nouvelle version », qui avait donc disparu des pavés briochins depuis 20 ans. Son retour n’était pas garanti, mais à force de courage, de ténacité et surtout en y croyant beaucoup, Sam Brulot l’initiateur de cette nouvelle édition de Carnavalorock a réussi son pari. Briochine, et ayant une certaine appétence pour le rock et accessoirement aimant bien le punk, je ne pouvais priver Désinvolt d’une incursion pendant ces deux soirées explosives. Au programme, énormément de guitares acérées et un flot de sueur auront fait trembler cette grande salle municipale. Et quelques photos, que j’ai pu prendre les deux soirs.
C’est donc à 18h pétantes que le festival débute le vendredi 20 octobre, avec pour mise en bouche les Nevrotic Explosion. Cher lecteur de Désinvolt, je dois t’avouer avec un peu de honte que je n’ai pas beaucoup travaillé « avant » le festival pour écouter tous les groupes qui passaient. Mais Nevrotic Explosion est ce genre de tribu qui se savoure davantage sur scène (enfin, ce n’est que mon avis). Que ce soit Leila, Les Mêmes Chances ou leurs autres titres, ils suffisent à électriser ceux qui ont pu arriver assez tôt au festival !
Le vendredi se poursuit avec Merzhin, excellent concert dynamique avec un public de connaisseurs bien qu’un peu timide sur le début. Je suis bien contente que le public de Carnavalorock soit plus réceptif qu’au concert que le groupe avait donné quelques mois plus tôt à la salle de la Citrouille.
Le set de Merzhin laisse la place à Jim Jones and The Rightous Mind avec un album sorti quelques mois plus tôt : Super Natural, les musiciens ont tous ce qu’on appelle de la « classe », et le son rock-garage dénote avec les trois concerts précédents. Le son est puissant et le charme de ces anglo-saxons fait mouche.
Et pour passer de l’Angleterre aux USA, nul besoin de prendre l’avion ce soir, puisque c’est Nashville Pussy qui fait le déplacement ! Du bon hard-rock ricain avec deux femmes extras qui mènent le public par le bout du nez, tout particulièrement Ruyter Suys qui envoie du très lourd à la guitare électrique, jusqu’à en rester à terre à la fin de leur passage. Elle a tout de même la force de demander au gars de la sécurité devant nous de la porter jusqu’au bar festivalier !
Et puis c’est le passage d’un groupe déjà présent à l’affiche des éditions de Carnavalorock dans les années 90, les Ludwig Von 88, aux textes quelques peu loufoques, un ska parfaitement entraînant et surtout une bonne dose d’humour. Idéal pour me faire tenir debout jusqu’au groupe dont je deviens de plus en plus fan ces derniers temps…. Les Tagada Jones ! Je n’avais jusqu’alors vu la formation que via Le Bal des Enragés, mais jamais le groupe seul.
Bien évidemment le dernier album La Peste et le choléra est largement représenté, mention spéciale à Mort aux cons, qui résume à lui seul les idées que les Tagada Jones font entendre depuis une petite vingtaine d’années. Les pogos c’est fini pour ce vendredi, rendez-vous au ‘jour 2’ pour la suite !
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