MAINSTAGES
Shinedown arrive sur l’intro de leur nouvel album Attention, cela aurait pu faire croire que Shinedown allaient tourner leur show autour du nouvel album, mais seulement un morceau (Devil) de leur setlist en est ressortissant. Pour les anciens fans, ils jouent les titres les plus forts. Le chanteur descend de scène à deux reprise : il ira serrer la main des photographes présent, puis ensuite, il marchera bien cinquante mètres dans la fosse (entouré de membres de la sécurité) pour motiver au maximum cette dernière : “I will count to three. when I say Jump…” juste avant le début de Enemy.
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TEMPLE
Au-Dessus sont les nouveaux petits du label Les acteurs de l’ombre. Dans le même style que Regarde les hommes tomber, le groupe de post-black metal à capuche fait rugir les amplis de dissonances propres à leur style. Ils clôturent par le Hellfest une tournée en Europe centrale.
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Les Bordelais de The Great Old Ones, poursuivent le chemin entamé depuis 2009. Déjà leur troisième fois à l’affiche du festival. Ils prodiguent une musique sombre, intense, et mélodique dans le style post black métal, même si pour eux cette étiquette regroupe maintenant tellement de groupes différents qu’elle n’a plus beaucoup de sens…
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Tombs, est un groupe de Brooklyn, à New-York, qui propose du post-metal et black metal
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Manegarm. Les suédois ont sorti leur dernier album, signé chez Napalm Record, en 2015. Un des rares groupe de pagan metal qui ont défilés cette année au Hellfest. Niveau visuel : un décor très brut, mais un groupe qui semble s’amuser. Les guitaristes et le violoniste se déplacent sur la scène, se rencontrent, jouent face à face. Niveau musical, on a le droit à une belle alternance de calmes plats et de montée en puissance.
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Batushka. Le groupe anonyme a beaucoup fait parler de lui au cours de cette dernière année dans la sphère du metal extrême. Les chants religieux polonais de leur premier et unique album Litourgiya a su séduire de nombreux partisans hétéroclytes, en témoigne leurs nombreux concerts complets. Leurs paroles, d’un écho tout droit venu d’une cathédrale, montrent la domination d’une église toute puissante et soit disant salvatrice, et d’un dieu omniscient, face à ses adeptes. On y retrouve les codes du black metal ponctué de clarté et de chants liturgiques, donnant un côté mélodique à la musique de cette formation polonaise.
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Septicflesh, les Grecs d’Athènes nous ont encore et comme toujours collé une putain de claque dans les dents avec leur death metal progressif symphonique joué à la perfection. Le leader Spiros Antoniou avait un soucis au bras et a enlevé son attelle qui ne tenait pas scratché, malgré l’intervention d’un intermittent qui a tenté de régler le problème.
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Ensiferum,formé depuis 1995, ils tiennent une place des plus hautes dans le classement des groupe jouant du folk viking melodic metal. Les instruments acoustiques et les chants traditionnels font mouche à tous les coups. Comme à chacun de leur passage, une marée humaine s’est déversé dans la Temple et la communion qui se produit entre eux a donné encore une fois un concert inoubliable.
Pour moi ce fut le concert qui aurait dû clôturer les festivités sous la Temple pour cette année.
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ALTAR
Malkavian, il aura fallu réussir à se lever de bonne heure pour venir assister au passage des Nantais. Ils ont le privilège de donner les premiers bourdonnements d’oreilles de la troisième journées. Ils savent très bien s’y prendre avec leur power thrash metal qu’ils peaufinent depuis dix-sept ans. A l’affiche du Metalcorner en 2015, il n’aura pas fallu attendre longtemps pour les voir passer à la cathédrale et jouer sous la Altar.
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Crisix, en dix ans les hispaniques de Barcelone ont fait une ascension fulgurante jusqu’aux hautes sphères dans le monde du thrash metal. Et pour ceux qui sont arrivés sous la Altar en ce dimanche avec la gueule enfarinée, des deux jours passés sur le festival, la claque a dut être méchante. Puissant, pêchu, avec les refrains repris un ton au dessus qui vous donnent envie de vous décrocher les cervicales.
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Rotten Sound, quand vous croisez à l’entré de la Altar, une gentille petite famille endimanché comme s’ils allaient assister au repas dominical et que vous entendez le père “il paraît que sous cette espace ils jouent fort”. Vous jetez un œil sur la prog et ce sont les finlandais Rotten Sound délivrant un grindcore à déchausser les molaires qui sont prévu. Le jackpot, ne surtout pas les quitter du regard, spectacle garanti… Je pense qu’ils ont perdu de l’audition dès les premières secondes et ils ne sont pas près de revenir sur ces scènes vue le regard que la femme a lancé à son mars lors de l’évacuation limite sanitaire. Des moments qui n’ont pas de prix en festival de musiques extrêmes.
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Exumer, est l’un des groupe de thrash metal qui porte le mieux son nom. Fondé en 1984, décédé en 1989, il ressort de sa tombe vingts ans plus tard en 2008 pour se reformer. A leur début ils jouaient dur, très dur et ils n’ont rien perdu de leur style même avec les années qui sont passées.
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The Lurking Fear, propose du death metal suédois. Le groupe déclare : « The LURKING FEAR rapporte purement et naturellement de la bizarrerie et de l’horreur dans la scène, dans la mesure où nous voulons que notre death metal soit laid, tordu et possédé. Les riffs devraient susciter de vrais sentiments de répulsion, et dégoût au plus profond de votre âme, et les vocaux devraient sonner comme une meute infernale qui hurle à la lune».
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Exhorder, est un pionnier du groove metal. Le grand débat est toujours lancé, à savoir si ce style vient d’eux ou de Pantera. Vouloir répondre à cette question, c’est un peut résoudre “qui de l’œuf ou de la poule”. Sur scène, les cinq louisianais foutent un bordel monstre. Des riffs endiablés et un batteur surexcité. Kyle Thomas nous place sa voix comme au début du groupe dans les années 80. Après une très longue absence le retour de Exhorder ne pourra que ravir les fans du groupe, ceux qui le découvre et les nostalgiques de Pantera. Je dis ça, je dis rien.
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Amorphis, s’est formé en 1990 en Finlande. Le groupe à ses début jouait dans la cour du death/doom metal pour évoluer vers un métal moderne et mélodique. On aime, on aimait ou on n’aime pas.
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Les Suédois de At the Gates, nous reviennent sur la Altar, après un passage en 2015 juste après leur reformation. C’est un des groupes des plus important en Scandinavie, considéré comme un des piliers de la musique metal extrême. Ils nous le prouvent bien lors de leur passage ce soir.
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Exodus, fait partie de la très restreinte bay area thrash metal (avec Metalica ,Testament, Possessed entre autre… ) et a participé à la fondation du thrash metal américain depuis sa création dans les années 1980. Ils nous ont foutu une pure ambiance et signent pour la Altar et moi-même la meilleure façon de clôturer la treizième édition du festival.
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VALLEY
Les Zeal and Ardor ont le vent en poupe. Leur style peu descriptible est superbement façonné, entre le rock puissant, le metal d’avant garde et le black-métal. Le groupe possède pas moins de trois voix parmi les membres du groupes, dont le chanteur guitariste qui effectue également le chant guttural sur certaines parcelles du morceau. Les lumières sont belles, et les musiciens, à fond, ont le front perlant de sueur.
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WAREZONE
Les membres de Gluecifer se sont séparés il y a treize ans, et les revoilà sur scène, à revendiquer leur titre de “kings of rock”. Les norvégiens ont eu le malheur de passer sur le créneau entre Megadeth (dont le show n’était pas génial au passage, mieux vaut les écouter en CD, au moins, il y aura moins de monde.) et Iron Maiden (qui ont présenté un show vraiment impeccable, fidèles à eux-mêmes). Pendant que tous ces malheureux réservaient leur place devant la mainstage, nous avons eu le droit à un concert hard rock pour lequel il est difficile de rester en place.
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