Le dernier album d’Howie Day remontait à 2003. Stop all the world now, qui lui avait valu son plus grand succès, Collide. Il a ensuite tourné, beaucoup tourné, entre le continent américain et l’Australie. Et puis, après quelques dérapages un peu trop alcoolisés et quelques démêlées avec la justice, il a décidé de se reposer un peu. Un retour à l’essentiel, aux émotions, pour préparer son troisième opus.
Comme il voulait faire les choses bien, il a pris son temps. Enregistrant dans de nombreux studios, de Los Angeles à Londres, en passant par New York. Le tout réparti du printemps 2006 à l’automne 2008.
C’est finalement le 8 septembre que son nouvel opus, Sound the alarm a été dévoilé. Un EP composé de quatres titres de l’album avait déjà été publié 3 mois auparavant.
Pour ce retour sur le devant de la scène, Howie Day a collaboré avec de nombreux producteurs et musiciens, comme Martin Terefe (Jason Mraz, KT Tunstall), Mike Denneen (Aimee Mann, Fountains of Wayne), Mike Flynn (The Fray, Augustana) ou Warren Huart (The Fray, Augustana, Better Than Ezra).
- So stung
- Weightless
- Longuest night
- 40 hours
- Be there
- Everyone loves to love a lie
- Undressed
- Sound the alarm
- No longer what your require
- Postcard from mars
- Counting on me
Une nouvelle fois, le thème principal est l’amour. Celui auquel on rêve seul dans notre lit, celui partagé et qui fait frissonner, celui plus passionnel qui devient douleur. Dans la suite des deux albums précédents, Sound the alarm fait partie de ces albums à écouter les yeux fermés, alternant entre les ballades calmes et les mélodies plus entrainantes.
Et si on a aimé le reste de la carrière d’Howie, la seule chose qu’on peut lui reprocher, c’est le manque d’innovation. Les onze nouveaux titres restent dans la lignée de leurs prédécesseurs, et même si c’est agréable, un peu de nouveauté n’aurait pas fait de mal.
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Un commentaire
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