The Temper Trap, c’est ma découverte des Eurockéennes de Belfort, édition 2009. Vous savez, ces groupes dont peu de gens ont déjà entendus parler et qui occupent les petites scènes entre deux gros concerts. C »est rarement désagréable, mais c’est aussi rarement renversant. D’ailleurs, c’était mal parti pour eux. Au début du show, sur la petite scène de la Loggia, il doit y avoir une centaine de personne présentes, et pas vraiment des gens dynamiques. Pause repas ou sieste improvisée allongés sur l’herbe, prévoyant de passer un moment au calme histoire de reprendre des forces pour la suite.
Pourtant une heure après, le devant de la scène était noir de monde, ca s’agitait dans tous les sens, et lorsque le concert s’est terminé, personne ne voulait partir. Réclamant un retour du groupe. L’inconvénient des festivals est bien là. Tout est planifié. Une heure de concert, pas une minute de plus, il est déjà temps de démonter le matériel et de tout installer pour le groupe suivant. C’était touchant de voir ces cinq gus, planqués derrière le rideau, n’en revenant pas d’un tel accueil, et surtout tellement frustrés de ne pas pouvoir profiter d’un tel moment un peu plus longtemps.
Focus sur ces australiens venus envahir l’Europe.