Des fois, il nous suffit de fermer les yeux, d’écouter des airs enfantins (et non moins vide de tout sens), et on crée un univers particulier où des jouets et marionnettes écorchés s’animent pour devenir des musiciens, fantômes de l’enfance, de cette enfance qui nous suit, des esprits d’enfants qui naviguent en nous, ou ce miroir de nos rêves et nos angoisses.
Un clown triste joue de l’accordéon, un Pierrot tient dans sa main un micro, … Il était une fois, un voyage vers l’enfance tant recherchée, une poésie et un univers qui métisse à merveille celui de Tim Burton et le gros bordel de Kusturica.
Non, tout simplement, Syrano c’est le talent, l’inspiration, la générosité nappée d’une poésie sur fond de rap.